Il semblerait que nous puissions postuler dans le cadre du fait espagnol, une très nette reprise économique en Espagne, déjà présente en 2016 et qui devrait encore augmenter en 2017.
Cela n’empêche nullement un frein, lui aussi réel, suite à la fin des cours de pétrole longtemps à vil prix, et à des produits de base dont les prix ont ré-augmenté ces derniers temps. Les cours de l’Euro jouent, eux aussi, un rôle non négligeable, n’étant plus ce qu’ils furent.
L’économie espagnole bénéficie aussi de taux d’emprunt particulièrement bas, aussi bien pour les entreprises que pour les ménages.
De surcroît, la politique budgétaire devrait bénéficier d’une relative stabilité, évitant par là même une éventuelle dérive économique. On ne peut non plus passer les différentes mesures d’ordre structurel dont l’Espagne, d’un point de vue économique, a bénéficié.
Pour toutes ces raisons, on comprend pourquoi la confiance est au beau fixe chez les chefs d’entreprise espagnols.
Bémol pour l’instant, la dette espagnole reste importante. Il n’en reste pas moins que la croissance, incontestable, va permettre aux différents gouvernements de traiter le problème, réduisant la dette progressivement, notamment en purifiant les finances publiques.
L’Espagne n’en sera pas moins contrainte d’augmenter la productivité au sein de son économie ( innovation, marché des produits). Dans la même optique devront être développées les formations de valeur au profit au profit des chômeurs notamment, ce afin aussi de combler une partie de l’augmentation du fossé entre travailleurs espagnols, conséquence de la dernière grande crise.
On peut aussi s’interroger sur le choix majeur effectué quant à l’éolien et au solaire, dont le prix à payer pour l’économie espagnole est particulièrement lourd. Il faudra probablement tenter d’homogénéiser les tarifs des différents fournisseurs. Si l’Espagne apparaît comme innovante en la matière, la hausse des prix de l’énergie associée à l’accroissement de la dette publique, risquent de lui coûter fort cher.