On dit souvent que l’Amérique est un pays d’immigration, et que donc il est légitime d’y faire rentrer tout le monde.
Mais on dit cela de tous les pays européens aussi maintenant. Cet argument n’a donc pas de sens. On le sait depuis l’an dernier, même si on est très bouché : dans le cas de l’Europe comme dans le cas de l’Amérique, des élites hostiles devenues folles (au premier rang desquelles l’actuel pape ou le catholique ex-patron de Goldman Sachs Peter Sutherland) veulent juste notre liquidation ou notre extermination (si elles arrivent à leurs fins, via l’OTAN et ses provocations, avec la Russie).
L’Amérique a toujours voulu rester un pays blanc avec minorité noire, jusqu’au milieu des années soixante. D’un coup tout a basculé en 1965 avec l’Immigration Act. 90% de blancs en 1960, 60% aujourd’hui, et moins de la moitié de naissances. Les blancs seront minoritaires en 2040. Est-ce que cela se passera aussi bien pour eux que maintenant ?
Découvrons alors Peter Brimelow, auteur en 1995 d’un livre sur l’immigration en Amérique, Alien nation (téléchargeable sur archive.org). Brimelow, sujet britannique naturalisé américain, et journaliste au prestigieux journal Forbes dénonçait la liquidation de la race blanche en Amérique. Il dénonce les responsabilités démagogues et humanitaires des élites libérales et des frères Kennedy, qui ont créé un appel d’air en direction du tiers-monde en prétextant des raisons familiales et humanitaires (rapprochement des familles !). Ce fut le commencement de la fin – comme 1974 ici.
C’est pourquoi Brimelow explique qu’économiquement cette immigration n’a aucun intérêt, et qu’elle fait venir des gens incapables professionnellement et socialement assistés. Brimelow, comme jadis Yockey ou Ed Ross, regrette même l’immigration européenne du début du vingtième siècle.
Il explique que le parti démocrate et Clinton Bill marchent grâce à une coalition d’intérêts minoritaires et anti-américains, que l’élection de Clinton en 1992 fut le résultat d’une alliance noirs-latinos-juifs et gays !
On se doute que cela fit du bruit dans les chaumières, d’autant que Brimelow (nous ne savons pas sa position actuelle sur Trump) baptise les blancs collabos de ces minorités les Scalawags, du nom de ceux qui participèrent à la curée nordiste à la fin de la guerre de Sécession (voir Sherman, qui ensuite partit exterminer les indiens), sanctionné par une destruction radicale du vieux sud, une occupation militaire de douze ans, et la liquidation de la vieille civilisation coloniale (qui pouvait se passer des esclaves…). Mais il fallait faire l’Union comme aujourd’hui l’Europe ou le Nouvel ordre Mondial. Les libertariens ont très bien étudié ces questions. Brimelow semble penser que le gauchisme occidental à la sauce écolo avait pour but de liquider le monde blanc ou ce qu’il en reste, via un effondrement programmé des naissances.
De quoi donner le vertige aux supporters de Trump…