L’utilisation des attentats est une vieille méthode utilisée par beaucoup de pouvoirs pour se renforcer ou rester en place. On peut citer bien sûr le fameux incendie du Reichstag, mais on sait que tout le monde en Amérique (je veux dire tous ceux qui votent pour Trump) émet des doutes démocratiques sur le 11 septembre, qui permit de créer cet Etat néo-totalitaire que tous nos amis dénoncent. Et Donald Trump dit ne pas croire à l’assassinat de Ben Laden par les commandos Obama. Là-bas aussi les choses s’annoncent mal pour les amis de la liberté, avec au pire une élection truquée et une dictature de Clinton, au meilleur une élection de Trump qui déclenchera une guerre civile. Les socialistes en France ont créé leur garde nationale en imitation de leurs gentils programmeurs américains.
Dans notre société « néo-totalitaire » (S. Halimi), on utilise des leurres. On a les terroristes ou le néo-libéralisme (avec 60% de prélèvements ?), alors que ce qui se passe est plus grave : la fascisation des élites bureaucratiques qui rêvent d’en finir avec nos économies, notre liberté, avec nous. Merkel continuera d’accueillir ses réfugiés, ce pape de les bénir, Washington de préparer des guerres, le pouvoir socialiste de dénoncer le populisme.
Jusqu’ici le plan socialiste fonctionne impeccablement. L’affolement les sert dans la construction d’un Etat d’exception permanent. L’incapacité de l’opinion à réagir devient un modèle. Ce n’est pas avec des « nuits debout » que l’on sauvera la « liberté ».
Le gouvernement se moque des sondages et il a bien raison. Il laisse la foule siffler et prive les Français de ce qui leur reste de libertés, en attendant de les priver de ce qui leur reste de compte en banque. Jean-Claude Paye explique très bien le premier point, Simone Wapler le deuxième : on va vers une expropriation de toutes nos valeurs (on sait que l’or sera saisi aussi, comme il le fut par Blum, Hitler et Roosevelt, avant la dernière guerre), et vers une désintégration de notre liberté. Le coup de la garde nationale s’apparente à la création d’une garde prétorienne qui permet à leur pouvoir aux abois de se maintenir (modèle turc). Il trouvera dans la pseudo-opposition républicaine des complices et des sicaires en nombre suffisant pour satisfaire les commanditaires de ses opérations. Car les bons comptes font les bons amis. Voyez ce qui s’est passé aux élections régionales : « tous contre elle! » (Marion le Pen donc) titrait Nice-matin, qui se foutait des attentats et désignait la vraie cible : la patrie française. Soulignons enfin la complicité sans complexe de la caste politique qui puise ici son inspiration chez Erdogan (attentats-affolement-dictature).
Gouverner par la Terreur, comme si le chaos suffisait plus, est devenu le commandement du misérable millénaire qui s’annonce, entre invasions, fascisme humanitaire, guerre civile, ruine des finances. Au moins notre République a-t-elle de l’expérience en la matière.