Il n’est plus possible, pour ceux qui gardent un peu de dignité, de parler de la destruction des emplois et du chômage croissant, dans tous les pays ayant connu un peu de bien-être, sans insister sur le pillage organisé à travers le libre-échangisme et les délocalisations. Le processus est connu : la destruction des frontières, qui sont pourtant les bases de toute civilisation qui désire vivre en harmonie avec d’autres, débouche sur le génocide des peuples, l’assassinat des cultures et de leurs diverses formes de vie sophistiquée. Les gangsters les plus infâmes, les oligarques les plus crapuleux, tous ceux qui exploitent sans vergogne une population, ont intérêt à détruire toute limite à la vente de leurs produits ou services, tout obstacle aux crapuleries en tous genres auxquelles ils sont abonnés.
Un chômage sans retour
Louis-Ferdinand Céline, qui avait vécu la crise économique déclenchée, en 1929, par Wall Street, pointait du doigt l’obsession des oligarques (ou des actionnaires collectivistes): éliminer les employés. Elle est de retour en Europe. De l’Espagne à l’Allemagne, de la Grèce au Portugal, bref du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, la pauvreté et la misère croissent inéluctablement à mesure que les entreprises délocalisent, ou sont vendues, pour une poignée de fausse monnaie, soit aux gringos, soit aux chinois, soit aux pays du golfe persique, l’essentiel étant de détruire l’Europe tout en touchant un petit pourcentage.
Par exemple, selon les dernières données trimestrielles communiquées par l’Institut national de la statistique, 20 % de la population active espagnole est sans emploi . Mais ce n’est même pas exact. Le groupe PrimeView vient de publier une étude destinée à corriger les escroqueries statistiques . Le résultat, cartographié dans ce schéma [cliquer sur le lien]établit l’ampleur des ravages. Cela est pourtant connu depuis longtemps. L’un des rares économistes français auquel on puisse accoler le qualificatif de penseur indépendant, libéral et honnête, Maurice Allais, a expliqué et établi à de multiples reprises que cinq facteurs d’importance différente expliquent le chômage: la protection sociale; le libre-échange; l’immigration; le progrès technique; la conjoncture.
Au début de l’an 2000, lorsque Maurice Allais publia ses résultats, l’essentiel du chômage et de la désindustrialisation provenait du libre-échange, puis de la protection sociale et de l’immigration. Le progrès technique et la conjoncture n’étaient pas en mesure d’expliquer la destruction massive du travail et le retour vers le sous-développement. Cela est pire maintenant pour les populations, mais meilleur pour la racaille organisée des Néantologues…..
La destruction du droit du travail
On ne saurait imputer à la petite chose qui traînasse au gouvernement français, l’initiative de la destruction du droit du travail avec la réforme qu’elle a endossée. Ni le répugnant Juncker, ce serf d’opérette, n’en est la cause.
On observe en effet une volonté de détruire dans tous les pays terrorisés par la finance globalitaire, soit non seulement les pays d’Europe mais aussi ceux d’Amérique Latine. Un exemple illustratif sera fourni par le Mexique où les mêmes éradicateurs au service des néantologues assassins, privent la population du peu de protections dont elle bénéficiait.
La réforme au Mexique a été imposée à la fin de 2012, le président Peña Nieto allant baiser la main des parrains de Davos très régulièrement. Mexico d’ailleurs est en concurrence désormais avec l’Argentine et le Chili pour savoir qui sera le plus veule au profit des criminels en col blanc dont les ordres passent par les diktats émis au sein de l’OCDE.
La justification mensongère du type OCDE est toujours d’une stupidité simiesque. Le travail c’est le passé disent les tenants de la finance mondialiste. Sauf qu’en réalité ils veulent simplement détruire les législations existantes. D’ailleurs, au Chili, le bon général Pinochet s’était mis au service de Kissinger et autres fanatiques de la théorie du chaos pour imposer un droit du travail en harmonie avec les parasites de Wall Street. On y trouvait déjà, entre autres ignominies, la préoccupation de rendre obligatoire les accords par entreprise et non plus par secteurs d’activité. Les mêmes saletés ont été imposées dans les pays européens et au Mexique. Le meurtre par balles a été simplement remplacé par l’assassinat de la pensée à travers la promotion d’ânes médiatiques .
Ainsi, de Pinochet à Hollande, presque 45 ans après, nous observons la même politique, le même idéal, le même combat. Main dans la main, à travers l’espace et le temps, Hollande et Pinochet ont imposé l’atomisation voulue par le soviet suprême de l’occident: que seule la race supérieure des trafiquants soit unie, et qu’elle puisse reconstruire le monde selon ses fantaisies simiesques : ils sont les seuls êtres humains, le reste n’est que marchandises qui se contrôlent par l’offre, la demande, le prix et les émotions qui accompagnent l’absence de protection, la peur de la mise à pied arbitraire, de la baisse du salaire, de la hausse du nombre d’heures à travailler, etc. La transformation de l’occident en planète des singes, commencée dès la seconde guerre mondiale, passa par Pinochet, puis aujourd’hui Hollande, et continuera jusqu’à ce que la Parousie du paradis terrestre pour les financiers et de l’enfer pour les autres cesse d’impressionner…
En complément, obligatoire, car ce sont des produits liés, il faut considérer la destruction de l’éducation
Si M. de La Fontaine nous avait bien averti dans ses fables que tant Va-a-llaud la cruche qu’à la fin les rêves deviennent des cauchemars, il n’en reste pas moins que l’abrutissement programmé est le même dans toute la zone terrorisée par les gangs occidentalistes. L’un des aspects de ces destructions massives est la suppression des droits des enseignants, des parents, des élèves, au profit de l’élevage en batterie de cochons truffiers surveillés par des délateurs professionnels et des prédicateurs de niaiseries pieuses installés dans les rectorats. Là aussi, la protestation de Maîtres cultivés et indépendants doit disparaître pour que les déserts du Sinaï et d’Arabie puissent tout recouvrir.
Aux États-Unis, lors de la Convention démocrate, Joe Biden éructa le discours raciste théocratique habituel de cette oligarchie génocidaire : «Nous avançons toujours. Le XX ième siècle sera le siècle américain. Nous sommes maîtres des objectifs. Ne l’oubliez pas». De fait, en France ou en Argentine, en Allemagne ou au Mexique, au Chili ou a la Commission de Bruxelles, partout l’inhumanité progresse puisque le gang des Al Capone associés place à la tête de tous ces pays des serfs très comparables aux assassins dont disposait la terreur bolchévique dans les pays inféodés à Moscou.
Par contraste, il sera certainement plus difficile de vaincre les élites asiatiques pour lesquelles la race autoproclamée élue des trafiquants occidentaux a déjà été vue à l’œuvre lors des XIXième et XXième siècles. L’énorme potentiel de ces nouvelles élites est une possibilité de changement d’ici la fin du XXIième siècle. Personne ne regrettera que s’effacent les néantologues occidentaux au profit de personnes plus estimables.
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