Voxnr – Emprise

La loi « asile et immigration », une pathétique démonstration de l’impuissance et du suicide français

Depuis quelques jours d’obscurs députés sans aucune qualification politique ayant surfé sur la vague LREM – nous songeons ici à la tunisienne Sonia Krimi, ayant rejoint la macronerie au début des élections présidentielles – semblent s’affronter sur un projet de loi proposé par Gérard Collomb que le médias présentent comme visant à « durcir » les conditions d’accueil des immigrés en France. Un mensonge entretenu par la démagogie des imposteurs antinationaux qui siègent au parlement, pour lesquels les règles en matière d’immigration seront toujours trop strictes.

Pourtant le simple fait de s’interroger sur la manière la plus adaptée de continuer à accueillir des migrants relève de la pathologie, dans un pays où les flux migratoires sont en constante augmentation et où la « France de papier » – celle des nombreux français de branche qui au respect de l’ordre et à l’assimilation préfèrent le communautarisme néotribal – exerce une pression constante sur la communauté nationale.

Jetons donc un regard sur les orientations de ce texte, dont l’intitulé exact est évocateur : « projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif (procédure accélérée) » C’est bien souvent entre les parenthèses qu’il faut porter son attention lorsqu’on se penche sur les projets gouvernementaux…

Comme nous le disions l’actualité quotidienne n’impose pas une immigration « maîtrisée », mais un arrêt du phénomène et une inversion des flux, conditions nécessaires à la protection de l’intégrité nationale comme à l’accueil des étrangers véritablement méritants. L’intitulé est par ailleurs très clair lorsqu’il parle de procédure « accélérée » quant au droit d’asile qui doit être « effectif » (comme s’il ne l’était pas déjà bien assez)

Les objectifs de la loi sont particulièrement clairs :

Le premier article du premier chapitre de la loi sécurise donc le droit au séjour des bénéficiaire de la « protection subsidiaire » et des apatrides, le champ des bénéficiaires du titre délivré aux membres de la famille apatride étant modifié pour correspondre à celui des bénéficiaire de la réunification familiale. Cela se passe de commentaire….

Le second article vise à sécuriser l’accès à la carte de résident pour les « personnes protégées »…et bien sûr « les membre de leur famille », les maghrébins, africains ou roms n’étant pas spécialement connus pour leur politique de l’enfant unique.

L’article 4 est intéressant car il étend la faculté dont dispose l’OFPRA de refuser ou de mettre fin au statut de réfugié en cas de condamnation pour « faits graves », le texte mentionnant notamment le terrorisme…Quid alors de la petite délinquance quotidienne et des violences banalisées ? Sont ce là des faits graves ou faudra-t-il que les français « s’habituent à vivre avec » selon la formule employée autrefois par Manuel Valls au sujet du terrorisme ? Car il faut être naïf pour ne pas voir que cette délinquance présente toujours un lien fort avec l’immigration, comme l’a encore démontré récemment le meurtre sordide de Mireille Knoll…bien évidemment il est plus pratique d’en faire porter la responsabilité à « l’antisémitisme », argument majeur du CRIF, ce qui présente l’immense avantage de passer sous silence l’impact réel de l’immigration et de la « France de papier » sur l’insécurité qui règne dans les agglomérations.

Quoi qu’il en soit, que les français dorment tranquilles : désormais il sera possible d’ôter le statut de réfugié aux terroristes avérés – c’est à dire la plupart du temps ceux qui sont passés à l’acte.

Néanmoins, droit de l’homme oblige, les décisions de retrait fondées sur un risque de « menace grave à l’ordre public » pourront faire l’objet d’un recours de la part du « réfugié » comme le rappelle l’article 6.

L’article 7 que l’on retrouve au chapitre III dédié aux « modalités d’accès à la procédure d’asile » précise dans son premier alinéa que la demande d’asile présentée par un étranger accompagné de ses enfants mineurs sera regardée comme présentée également pour les enfants….dont l’âge réel est bien souvent inconnu, compte tenu du fait que nombre d’étrangers ne se présentent pas devant l’administration dotés de leur état civil.

À l’article suivant dans un jargon typique de l’impotence administrative française, il est question de « paralléliser les interventions du juge de l’asile et du juge de l’éloignement ». Pour ceux qui n’étaient pas au courant il existe donc un « un juge de l’éloignement »…pourquoi ne pas créer un juge du rapprochement, un juge du semi-éloignement, un juge de la reconduite aux frontières, un juge de l’expulsion etc. ? Quitte à être lourd et lent…

L’article 9 est particulièrement révélateur quant à la volonté affichée de destruction/dilution de ce qu’il reste de la nation par un pseudo-état gouverné par des gestionnaires mondialistes : il prévoit en effet d’assurer une répartition « plus équilibrée des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire » et la détermination de la part de chaque région dans l’accueil des étrangers. Plus question aujourd’hui d’épargner une quelconque région de France, villes et campagnes se voyant contraintes désormais « d’accueillir » et d’observer, impuissantes, la profonde transformation des terres et de leurs habitants. Venant compléter – avec plus de force – la loi dirigiste concernant les logements sociaux, il s’agit désormais de porter le déracinement jusque dans les territoires encore préservés du chaos urbain et de ne laisser aucune possibilité de « retour aux forêts » aux citoyens.

Bien évidemment nos dirigeants se fendent d’une petite touche d’humour cynique en proposant aux étrangers placés en rétention « une aide au retour » (article 13), dans le cas où la seule force de la loi ne suffirait pas ; pourquoi en effet ne pas verser une « rançon » pour convaincre ces arrivants de mettre fin à leur tapageuse présence ? Voilà un réflexe typique d’un pays déjà au bord de l’effondrement…

L’article 15 vise à lutter contre les « flux secondaires » au sein de l’espace Schengen, c’est à dire les déplacements d’étrangers déboutés de leur demande d’asile qui « tentent leur chance » au sein d’un autre état membre ; l’autorité administrative compétente peut ainsi prononcer à l’encontre de l’étranger une interdiction de circulation sur le territoire français. Si bien entendu nous pouvons nous demander par quels moyens les forces de police, déjà débordées, s’assureront du respect de l’interdiction, soulignons que celle ci devra bien évidemment respecter les critères de « proportionnalité » et tenir compte de la durée de la présence en France de l’étranger objet de la mesure, de ses liens avec notre pays et bien sur de la « menace à l’ordre public » qu’il représente potentiellement. Autant dire tout simplement que cette « interdiction de circulation » ne s’appliquera que dans des cas résiduels tant il est vrai que la Convention européenne des droits de l’homme a verrouillé toute possibilité pour les états parties de contrôler leurs frontières et d’inverser les flux migratoires.

L’aveu de l’impotence de l’état français et de ses services publics régaliens est encore plus explicite au chapitre IV article 19 qui prévoit de faciliter l’action des forces de l’ordre en permettant aux policiers ou gendarmes n’ayant pas la qualité d’agent/officier de police judiciaire de procéder à diverses vérifications lorsqu’un étranger fait l’objet d’une rétention, cela bien entendu sous le contrôle…de l’officier de police judiciaire. Il y a là à nouveau de quoi rire jaune devant ce texte qui révèle à quel point les policiers et gendarmes sont bridés et privés de toute possibilité d’agir par le droit français.

Plus loin l’article autorise l’inspection visuelle et le fouille des bagages de l’étranger avec son accord. Il faut donc que les autorités policières, en pleine époque de violence et d’attentats terroristes, demandent l’autorisation aux étrangers afin d’effectuer un simple contrôle de bagage… A défaut d’acceptation de la part de l’étranger, il est nécessaire d’informer le procureur de la république ce qui à nouveau renvoie à la lenteur et la paralysie de l’état français, qui dans le domaine de l’immigration et de la sécurité reste prisonnier de ses schémas bureaucratiques auxquels viennent s’ajouter la criminelle démagogie des directives et règlements européens.

Ces quelques mesures « phares » permettent de souligner à quel point rien n’est fait pour mettre un terme à l’immigration massive et anarchique qui prend aujourd’hui en France des proportions inédites, ce que la loi « asile et immigration » reconnaît dans l’exposé des motifs ayant présidé à son élaboration. Prisonnier des dogmes délirants des de l’Union Européenne et d’une toile juridique dans laquelle ses initiatives sont réduites à de pitoyables gesticulations, l’état français est aujourd’hui totalement impuissant et condamné à subir une immigration de peuplement intensive et son cortège de catastrophes.

Nous serions en droit de penser que l’indignation des députés sensés représenter les intérêts nationaux est liée au caractère mortifère de cette loi, qui n’est qu’un paravent à l’échec total des gouvernements en la matière et à la poursuite de la politique migratoire actuelle, enclenchée il y a plusieurs décennies. Hors il n’en est rien et la « crainte » des pantins parlementaires dont la bêtise n’a d’égal que la lâcheté ou l’opportunisme est toute entière dirigée vers l’intérêt des immigrés dont les droits pourraient être « menacés » par les procédures accélérées !

Il n’y a décidément plus rien à attendre d’une démocratie « représentative » qui ne peut plus masquer sa subordination à d’obscurs intérêts idéologiques, dont la stratégie du chaos est désormais évidente.

� par les procédures accélérées !

Il n’y a décidément plus rien à attendre d’une démocratie « représentative » qui ne peut plus masquer sa subordination à d’obscurs intérêts idéologiques, dont la stratégie du chaos est désormais évidente.

� par les procédures accélérées !

Il n’y a décidément plus rien à attendre d’une démocratie « représentative » qui ne peut plus masquer sa subordination à d’obscurs intérêts idéologiques, dont la st