Voxnr – Emprise

Ce que révèle « le cas Juliette »

Depuis quelques jours la vidéo d’une jeune étudiante de Tolbiac « débattant » avec Robert Ménard circule sur les réseaux sociaux ; bien que nous puissions nous interroger sur la raison qui a poussé les médias à exposer le « cas Juliette » à la France entière , analysons le langage employé par ladite demoiselle et les idées mortifères qui en ressortent.

Cette jeune écervelée supposée représenter l’actuelle fumisterie estudiantine fait régulièrement référence aux étudiants « racisés »…L’on comprend bien évidemment qu’il s’agit là des étudiants non blancs, et dès lors une première question se pose : l’un des dogmes de cette jeunesse déracinée étant la non existence des races, comment peut on parler d’individus « racisés » ?  Autre élément qui transparaît à travers ce nouveau langage particulièrement symbolique : l’emploi du terme « racisé » suppose que seules les personnes non européennes se voient dotées d’une appartenance raciale. C’est là une autre contradiction propre à la logique masochiste et autodestructrice de cette jeunesse post-moderne, qui tout en acceptant et admirant nécessairement les phénomènes ethno-culturels exotiques refuse avec virulence que les européens puissent appartenir à une race spécifique.

C’est donc tout naturellement que Juliette nous explique que le racisme anti-blanc est une invention, qu’il n’existe pas…

Nous pourrions certes parler de l’instrumentalisation de ce racisme depuis 2005 par des personnages tels que Klarsfed, Zemmour ou Finkielkraut qui tentent de mêler (avec succès hélas) la prétendue « montée de l’antisémitisme » au racisme antiblanc, associant ainsi la cause nationale et les lubbies sionistes, parmi lesquelles la volonté d’en découdre avec les musulmans. Mais prétendre que le racisme anti-blanc n’existe pas démontre à quel point Juliette, comme toute la jeunesse anesthésiée dont elle se fait porte parole, vit dans un monde irréel ne faisant absolument aucun cas des maux dont souffre son propre peuple.

Au delà de la violence quotidienne dont les bandes ethniques sont responsables et qui vise le plus souvent des français de souche, rappelons à Juliette que ces derniers ne bénéficient pas de « discriminations positives » et ne voient jamais leur identité portée aux nues par les politiques ou les médias : le communautarisme français exclut bien évidemment « le blanc » que Juliette semble tant mépriser. Car comment ne pas le voir ce mépris, lorsque Juliette répond à Ménard en commençant sa phrase par « je suis blanche certes.. » ? Cette qualité semble pour la demoiselle être un handicap, un objet de honte ou un poids à porter.

Voilà pourquoi, sans doute, le cas Juliette montre comment les étudiants « militants » des universités « ouvertes » organisent dans les amphis – aux côté des « ateliers » massage, corps et théâtre, jonglage et feu (sans doute pour préparer les futurs punks à chiens – des « soirées non mixtes » excluant les « hommes cis hétéros ».

La jeunesse dégénérée qui parle au quotidien de mixité raciale, sociale, sexuelle etc. accepte donc la non mixité dès lors qu’elle vise l’homme hétéro « cis » (c’est à dire considérant que son pénis fait de lui un homme, ce qui est tout de même le plus souvent un indice concordant). Interrogé sur cette contradiction, Juliette répondra à la journaliste que l’homme blanc hétéro est exclu car potentiellement oppresseur…

Là ! Le mot est lâché, « oppresseur » … Nous pouvons désormais comprendre que cette jeunesse sans racines, valeurs ou repères – en dehors bien sûr des dogmes de la gauche mondialiste – est le fruit de décennies de culpabilisation des européens et de destruction de notre mémoire. L’histoire coloniale trafiquée et stigmatisée, comme la seconde guerre mondiale partiellement expliquée par un état et une éducation nationale gangrenés, auront suffit à lobotomiser tout un pan de la jeunesse française qui se recyclera un jour dans les cénacles politiques « socialistes » ou « républicains » pour enterrer définitivement notre pays.

A l’heure où, persistant dans sa logique d’auto flagellation, la France s’apprête à commémorer « mai 68 » souvenons nous du nom des personnalités de ce mouvement : Cohn Bendit, Alain Geismar, Alain Krivine, Bernard Kouchner… Ce sont eux qui entamèrent il y a 50 ans le processus de désagrégation de la jeunesse française tout en prenant soin de pénétrer les sphères du pouvoir pour occasionner des dégâts à plus grande échelle encore.

Le cas Juliette nous montre le résultat de ce processus et nous rappelle ainsi qui sont les véritables ennemis de l’Europe, ceux dont la méthode repose essentiellement sur trois volets : la culpabilisation, le déracinement et la dévirilisation.

Note

  • Attention, pas d’amalgames !