Voxnr – Emprise

Bataclan : Lorsque la Vérité sort de la bouche du «Grand enfant» US [1]

NRA & Orbi. Le moins que l’on puisse dire est que les propos mimés de Donald J. Trump, devant la NRA, le lobby des armes1, aura sidéré tout ce que la France a de cauteleux, misérable & de lâchetés intériorisées. Au-delà, peu de voix osent se poser la question qui fâche : alors que plus de deux heures durant des terroristes armés – peu ou prou du même tonneau que ceux dont une voix empreinte de sang contaminé nous assurait qu’ils « faisaient du bon boulot » en Syrie – ont en toute impunité pu exterminer par dizaines & dizaines d’innocentes victimes sans être inquiétés, la véritable honte ne reste-t-elle pas l’accumulation d’incompétences qui a paralysé ceux qui étaient en charge – pouvoirs publics & groupes (supposés) d’intervention réunis – d’assurer la sécurité des Français ? Merci donc à Trump de nous rappeler cette vérité : L’Absurdie colonial-socialiste parisienne, plus assurée, appelons (enfin) un chat un chat, dans dans la défense de nos intérêts miniers (notamment) au Sahel que dans celle de Français lambda a bien été en dessous de tout ce jour tragique. Sans parler des autres. Épisode 1.

« … Oui, sur les 33.000 morts cités par les béni-oui-oui, les deux-tiers sont des suicides, qui se seraient suicidés de toute façon, avec ou sans armes à feu. Les gens abattus par les flics ne représentent que 3% du total et ce ne sont pas des meurtres, ce sont des opérations de police. En fait, le nombre de morts par armes à feu décline aux USA, alors que les législations des États permettent de plus en plus à un citoyen lambda de porter une arme dissimulée. Les armes à feu sont utilisées en réalité plus de quatre-vingts fois plus souvent pour protéger les vies d’honnêtes citoyens que pour prendre des vies. 200.000 femmes utilisent chaque année une arme à feu pour réchapper d’une agression sexuelle et les citoyens sans histoire tuent deux fois plus de criminels que la police chaque année. Les États qui ont autorisé le port d’arme ont réduit leur taux d’homicides de 8,5%, de viols de 5%, d’assauts aggravés de 7% et de vols de 3% ».
Pierre Duriot.

| Q. Dites-moi, bien silencieux le chef de l’État, sur la performance de Trump à la tribune de la NRA ?

Jacques Borde. Tout à fait. Emmanuel Macron, a bien raison de ne pas aborder un sujet qui n’a aucun intérêt géopolitique ou géostratégique. Sur ce point il a mon soutien le plus entier. N’en déplaise aux grincheux made in Boboland, il y a d’autres sujets de fâcherie autrement plus importants à traiter que l’ego surdimensionné et la suffisance nauséeuse des Hollande boys, dont 99% de nos compatriotes n’ont littéralement rien à cirer, pour reprendre l’expression de l’éphémère Premier ministre de François Mitterrand2 que fut Édith Cresson.

| Q. Comme…

Jacques Borde. Le dossier iranien, tout d’abord. Alors que Washington a donné aux Européens jusqu’au 12 mai 2018, pour pondre un nouvel accord sur le nucléaire iranien, Emmanuel Macron a eu la sagesse de mettre en garde urbi et orbi contre un éventuel retrait de Washington, qui pourrait selon lui mener à un embrasement.

« Nous ouvririons la boîte de Pandore, il pourrait y avoir une guerre (…). Je ne pense pas que Donald Trump veut la guerre »3.

Très concrètement, Emmanuel Macron a tenté de convaincre Donald Trump de rester partie prenante au Joint Comprehensive Plan of Action/Plan d’action global conjoint (PAGC/JCPOA)4 lors de sa visite à Washington, le 23 avril 2018.

| Q. Mais, là a contrario, vous ne trouvez pas que Macron, en fait trop ?

Jacques Borde. Non, il est bien dans son rôle. Il s’occupe d’une question internationale qui nous touche au premier chef. N’oublions pas nos nombreux investissements en RI d’Iran.

Quant à la nouvelle donne sur le nucléaire, on parle d’un nouveau texte qui engloberait, non seulement les activités nucléaires de Téhéran, mais également ses activités balistiques et son rôle jugé « déstabilisateur » par les Occidentaux dans la région. Si Donald Trump souvent inflexible sur ce sujet, est resté évasif sur sa décision, déclarant notamment que « Personne ne sait ce que je vais faire le 12 [mai] » 2018.

Reste, évidemment, à convaincre aussi les Iraniens. Alors, wait & see !

| Q. Revenons à la NRA et aux propos qui y ont été tenus. Attendez-vous, comme beaucoup, des excuses de Donald J. Trump ?

Jacques Borde. Surtout pas ! Tout au contraire, je remercie respectueusement le président américain de nous avoir rappelé la dure réalité de ce que fut le drame du Bataclan. Et, par là, remis sur le devant de la scène les effarantes irresponsabilités de la nomenklatura PS omniprésente au sein de l’administration Hollande. Honte, honte, honte à cette bande d’incapables.

Par ailleurs, affirmer que les attentats du 13 novembre à Paris auraient fait moins de victimes si certaines d’entre elles avaient été armées – ou, question plus importante même si passablement iconoclaste, si les forces de l’ordre avaient été à la hauteur – est plus une évidence qu’autre chose. Où comme l’a noté un internaute : « Trump dit les choses comme elle se sont passées. C’est vrai que ça jette un froid glacial au milieu des barbecues végans des vivrensemblistosvivrensemblistos culs-serrés. Mais c’est comme ça : un chat c’est un chat ! ».

Sinon, par « comme beaucoup », vous parlez, je suppose, de la petite bande de hollando-socialistes tapant l’incruste dans l’espace médiatique ? Leurs méprisables et mesquines vociférations pro domo ne présentent aucun intérêt. Sauf à révéler une forme de mala fides permanente de la part de ces gens-là.

| Q. Mais François Hollande affirme « penser aux victimes »…

Jacques Borde. Ah bon ! Ces propos n’engagent que le has been de Tulles. Permettez-moi, parce que c’est là mon droit de citoyen, de n’en rien croire.

Comme l’a souligné un ami sur la Toile, ces « victimes qui doivent beaucoup à votre incompétence ? Effectivement, vous pouvez penser à elles tous les jours » ! Et d’estimer que nos compatriotes « ont surtout été choqués par la lenteur de leur police, l’incompétence de leur ministre de l’Intérieur et de leur préfet de police plus que par les propos de Trump ».

| Q. Comment analysez-vous les propos d’Emmanuel Valls ?

Jacques Borde. Comme pour Hollande (ou Cazeneuve) : bla, bla, bla ! N’en déplaise à Mister Valls, question « vulgarité insupportable », ce rodomonte fort en coups de menton (mais quid au-delà ?…) en connaît un rayon. Quant à affirmer, comme le fait ce pourfendeur patenté de moulins à vents, que les propos de Trump ne veulent rien dire, ce qui ne veut rien dire, en termes de résultats, c’est bien la politique approximative et munichoise qui fut la sienne face à la terreur takfirî et à ses proxies.

L’indécent, désolé de le dire, n’est pas dans les propos de Trump, mais dans le prurit insane de ceux qui (de Hollande, Fabius, Valls, Cazeneuve, etc.) :

Primo, ont l’affront, aujourd’hui, de donner de la voix au rappel de leur défausse lors de ce drame épouvantable. Venant de cette clique reléguée dans les poubelles de notre histoire politique, le minimum de décence, aujourd’hui, eût été le silence.

Secundo, ont été incapable de combattre le terrorisme avec le minimum d’efficacité que les Français étaient en droit d’attendre d’eux.

Pour peu que cela ait jamais fait partie de leur hidden agenda. Ce dont je doute, là aussi, fortement.

Outre, les puristes de la syntaxe apprécieront les accusations d’indécence dans la bouche de François Scooter Hollande. Un Tartarin de Tulles qui ose la formule de se dire « en situation » à l’époque. Il eût été plus opportun qu’il fut, alors, simplement le chef de l’État.

Plus clairement, ce qui a été « honteux » et « obscène », c’est bien le passage de Scooter Hollande et de ses tartuffes aux affaires (sic).

| Q. Quid, alors, des propos de Trump ?

Jacques Borde. Pas de quoi fouetter un chat in fine. Écoutons bien, ce que nous dit Donald J. Trump :

« Personne n’a d’arme à Paris et on se souvient tous des 130 personnes [tuées] et du nombre énorme de personnes horriblement, horriblement blessées. Elles ont été tuées brutalement par un petit groupe de terroristes qui avaient des armes. Ils ont pris leur temps et les ont tués un par un. Boum, viens là; boum, viens là ; boum, viens là (…). Mais si un employé, ou juste un client avait eu une arme, ou si l’un de vous dans l’assistance avait été là avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes aurait fui ou se seraient faits tirer dessus, et ça aurait été une toute autre histoire (…). Il faut un bon gars avec une arme pour tuer un mauvais gars avec une arme ».

Donc, à quelques détails près, je ne peux que donner raison à Trump dans son adresse, somme toute plus que raisonnable, à la NRA. Notamment quant au fait que les bouchers du Bataclan « ont pris leur temps ».

La vraie question, toujours glissée sous le tapis du salon par la calamiteuse administration Hollande-Valls, étant bien pourquoi et de quelle inqualifiable manière les tueurs ont pu – plus de deux heures d’affilée – ainsi prendre leur temps, sans être inquiétés ?

| Q. C’est donc le bilan de l’administration Hollande que vous remettez en cause ?

Jacques Borde. Tout à fait. Plus généralement qu’ont obtenu nos comiques troupiers du PS face à Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH)5 ? Quasiment rien. D’ailleurs, nos compatriotes en sont les premiers convaincus si l’on en juge par la quasi-disparition de cette force politique.

Le bilan du précédent quinquennat est celui d’une capitulation de tous les jours :

1- refusant de nommer clairement l’ennemi. Lorsque ne lui trouvant pas des excuses .
2- chouchoutant nos Fichés S, au lieu de nous en débarrasser.
3- dédommageant des pirates de la Corne d’Afrique, au lieu de les condamner pour leurs forfaits.
4- traînant en justice (et condamnant) ceux qui, au sein des organes de force, font usage de leurs armes de service.
5- condamnant6 a minima les terroristes takfirî.
6- transigeant (voire plus) avec des groupes takfirî comme Jabhat an-Nusrah li-Ahl ach-Chām7, Al-Jayš al-Fateh (Armée de la conquête)8, etc. !

L’administration Hollande aura été celle d’une indignité nationale donnant, au propre comme au figuré, une véritable nausée.

[à suivre]

Notes

1 La National Rifle Association. Que je salue ici, fraternellement.
2 Du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.
3 Der Spiegel (4 mai 2018).
4 Ou pour les Iraniens le Barnāme Yām-é Eqdām Moshtarak‎ (BARJAM).
5 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
6 Lorsque, bien sûr, il y a condamnation.
7 Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra. Le désormais Jamā’at Anṣār al-Furqān in Bilād as-Chām (JAFBS). Ou Groupe des Partisans du discernement au pays du Levant, la branche d’Al-Qaïda en Syrie. Très théoriquement placée sous l’autorité de Hamza Bin-Lāden, le fils cadet du fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin, feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden.
8 Coalition articulée autour d‘an-Nusrah li-Ahl ach-Chām (Front Al-Nosra), le bras armé d’Al-Qaïda en Syrie. Se compose, pour être complet, de : Ahrār ach-Chām (Mouvement islamique des hommes libres du Cham), Jund al-Aqsa (Les soldats de Jérusalem), Liwāʾ al-Haqq, Jayš al-Sunna, Ajnad ach-Chām et de la Légion de Cham.