Pendant qu’Israël remportait l’Eurovision grâce à une chanson illustrant les dogmes de l’Occident moderne, et que la France s’illustrait en présentant un duo réclamant toujours plus d’immigration, un terroriste d’origine tchétchène assassinait dans les rues de Paris. Un acte qui sans surprise sera revendiqué par daesh.
Soulignons tout d’abord avec quelle finesse les médias évoquèrent rapidement « un russe né en Tchétchénie » ; il fallait n’est-ce pas mentionner la Russie et surtout occulter le fait que le terroriste soit un immigré naturalisé. Une épine dans le pied également pour ceux qui découvrent–ou font semblant de découvrir–que les méfaits liés à l’immigration de masse ne concernent pas seulement les populations issues d’Afrique ou du Maghreb.
Entre un discours officiel, qui continuera bien sûr contre tout bon sens à vanter les mérites du cosmopolitisme démo libéral tout en se perdant (comme à son habitude) en commémoration, et celui de ceux qui verront là une conséquence de « l’islamisation » plutôt que la marque du communautarisme occidental1, c’est la déclaration du président Tchétchène Ramzan Kadyrov qui retiendra le plus notre attention.
En effet ce dernier a tout simplement affirmé que la responsabilité de cet attentat reposait sur la France. Et difficile de lui donner tort : lorsque les bougies seront éteintes, la tour Eiffel rallumée et les larmoiements terminés, subsistera la question du système français, et donc de l’euromondialisme qui distribue des papiers à la chaîne sans se soucier des conséquences gravissimes sur l’ordre public et l’intégrité de notre peuple. En outre puisqu’il est question de la Tchétchénie rappelons que lorsque la Russie commençait à chasser les wahhabites de ce territoire, une vague de réfugiés prenait la direction… de la France.
Khamzat Azimov est né en Tchétchénie en 1997, période durant laquelle la Russie affrontait la guérilla islamo-nationaliste conduite par Bassaïev allié au saoudien al-Kahttab. La famille du futur terroriste s’installe à Strasbourg en 2000 et le jeune Azimov obtient la nationalité française en 2010, à l’âge de 13 ans. C’est en France dans une ville particulièrement touchée par l’immigration, notamment nord africaine, que Khamzat Azimov va grandir puis se radicaliser : il sera en effet « fiché S ».
C’est donc le cosmopolitisme, le communautarisme et l’anomie entretenus par l’état français qui sont directement responsables de l’attentat de l’Opéra. Depuis l’affaire Merah, il est de plus en plus évident que l’état français s’avère incapable de stopper les vagues de « salafisation » portées notamment par les communautés issues de l’immigration maghrébine.
A moins bien entendu qu’il ne s’agisse d’un défaut de volonté politique2…
Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que le chaos communautaire français fait quotidiennement le nid du « djihadisme » et a fourni à Khamzat Azimov le contexte nécessaire à sa radicalisation ; ce type d’acte terroriste ne peut que se reproduire, et les français paieront à nouveau « le prix du sang », comme l’a déclaré sans vergogne Emmanuel Macron.
Outre la responsabilité française et l’échec total des gouvernements successifs, trois conséquences découlent du fait que l’attentat ait été revendiqué par Daesh ;
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la défaite de Daesh en tant qu’organisation territorialement implantée n’implique absolument pas l’arrêt du terrorisme en Europe
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les années de guerre ont permis à Daesh de « relancer » le djihadisme et de devenir une sorte de marque ou d’enseigne sous l’égide de laquelle les candidats au terrorisme vont passer à l’acte : les » loups solitaires » vont se multiplier.
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le trésor de guerre de Daesh issu du petrole, racket pillage et banditisme ne pouvant avoir totalement disparu, il faut s’attendre à une re émergence de l’organisation terroriste sous une forme » classique » c’est à dire dédiée à la lutte contre » l’ennemi lointain » européen. La population issue de l’immigration est pour les djihadistes un outil crucial…
Sans surprise les médias évoquent une « filière tchétchène » afin de donner au djihadisme un caractère « organisé » et donc plus aisément « identifiable » ; l’on évoque les attentats de Boston, ou des actes datant de quelques années, tâchant parfois d’établir d’improbables liens.
Car en effet il est préférable pour le système en place d’évoquer une guerre contre des organisations, des filières ou des cellules, plutôt que d’admettre le constat auquel mène nécessairement le développement du phénomène dit des « loups solitaires » : l’échec et l’impossibilité de la société cosmopolite démolibérale. Depuis des années les organisations djihadistes, Al Quaïda et Daesh, publient des écrits destinés à ces « loups solitaires » qui agissent de manière autonome avec les « moyens du bord », leur donnant des directives et conseils tout en sollicitant directement les communautés immigrés3 : comprendre cette réalité équivaut à mettre à bas les dogmes prétendument multiculturels que le monde occidental impose aux peuples depuis des décennies.
Compte tenu donc du lien évident entre immigration et risque terroriste, particulièrement lorsque les « migrants » sont originaires de pays en proie aux guérillas islamistes4, le peuple français sera en première ligne face aux vagues d’attentats qui sont à prévoir sur le sol européen.
Notes
- On notera que dans les pays véritablement proches de l’Islam – ce qui exclut d’emblée les pays du Golfe – les velléités djihadistes sont rapidement écrasées : c’est le cas en Tchétchénie ou en Iran.
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- Ibid
- Les premières vagues d’attentats djihadistes qui frappèrent la France dans les années 90 furent liées à une forte immigration en provenance d’Algérie, alors en proie à une guerre conte le GIA. C’est au cœur d’une ville marquée par le communautarisme que naquit le « gang de Roubaix »