Voxnr – Les Lansquenets

Aquarius & LifeLine, ou l’Éternelle doxa des idiots utiles immigrationnistes [1]

Derrière les vice-passeurs (sic) de l’Aquarius & du LifeLine, dénoncés par Rome & quelques autres, le vieux chant des sirènes de la gauche immigrationniste la plus rance. Éternelle & doucereuse doxa destinée, volens nolens, à faire des vieux Européens que nous sommes les idiots utiles d’ennemis bien décidés, eux, à nous faire la peau. Épisode 1.

| Q. Partagez-vous les inquiétudes d’Axel Steier, de LifeLine, à propos de la situation actuelle des migrants à bord du navire affrété par son ONG ?

Jacques Borde. (Rire) Absolument pas. Là encore, c’est du cinéma ? Un leurre, un miroir aux alouettes. De l’esbroufe à tous les étages. Et rien d’autre.

Prenons les faits, les simples faits !

Refoulé – on se demande d’ailleurs bien pourquoi – par l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie, Axel Steier, apparatchik (payé par qui ? Combien ? et comment?) de LifeLine, nous a fait son numéro, jurant – croix-de-bois, croix-de-fer, si je mens je vais en enfer – que le LifeLine « attend dans les eaux internationales, près de Malte, qu’un port européen lui ouvre ses portes ». Suggérant au passage, ô gravitas toute antique, que seule cette planche de salut s’offrirait à lui et à se frêles protégés.

« Aujourd’hui, nous allons demander à la France de nous accueillir (…). Si on n’a pas de réponse on quittera Malte pour aller vers le Nord… L’Espagne ou la France ».

Arrêtons, si vous le voulez bien ce pathos à deux balles, le LifeLine n’est que dans l’abandon que son équipage et ses commanditaires ont eux-mêmes choisi. Et basta !

| Q. Comment ça ?

Jacques Borde. Pourquoi un « port européen » à tout prix ? Rappelons à Steier et à ses petits camarades, que verbatim les Gardes-côtes libyens, les ports de ce pays leur tendent les bras et qu’il n’est nul besoin de faire des ronds dans l’eau pour se mettre à l’abri quelque part. Pour peu, d’ailleurs, qu’on soit en danger.

Alors, les gars : accostez à Tripoli et arrêtez votre cirque ! Mais les pros de la migration à haute dose ont un autre problème…

| Q. Lequel ?

Jacques Borde. Effet Salvini, ou pas, la mode n’est plus à l’accueil en fanfare.

Ainsi, à Nice, agglomération où la bien-pensance a pourtant plus que ses aises, le maire, Christian Estrosi, a été on ne peut plus claire, « Nice n’est pas Lampedusa » et « Le port de Nice n’ouvrira jamais ». « Nous n’avons plus la capacité d’accueillir des migrants dans n’importe quelles conditions ».

| Q. Tout ceci ne serait qu’un jeu de rôle, selon vous ?

Jacques Borde. C’est un peu ça. Mais pas seulement. Et Rome, fort heureusement, vient de casser la belle mécanique du crime organisé immigrationniste, de ses proxies et vices-passeurs, pullulant dans les eaux de la Grande bleue.

Car, comme l’a sobrement expliqué Me. Phlipppe Chansay-Wilmotte, président du VLC, « Grâce à Salvini, 938 migrants (sic) ont été récupérés par les autorités libyennes ; le port de Tripoli étant le plus proche du prétendu naufrage. Le droit maritime est enfin respecté. Des camps seront établis près de la frontière sud-libyenne. C’est-à-dire voisine du Niger et du Tchad ».

Ce besoin de relâcher uniquement dans des ports de l’autre côté de la Méditerranée n’a, de tout évidence, aucune justification en matière de secours en mer. La vie sauve est à peine à quelques encablures dans des ports… libyens. Le reste, outre le propaganda staffel qu’on nous sert depuis des semaines, c’est du business. Celui de la nouvelle traite négrière à laquelle veut justement mettre fin Matteo Salvini1, le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur. Mais que tentent de justifier les Vieillesses junckeriennes de Bruxelles et leurs Gringoire2 des media-caniveaux des deux rives de l’Atlantique.

| Q. Et, sur ce sujet, la France fait fausse route ?

Jacques Borde. Pire que ça. En quelque sorte, Paris, en agitant le chiffon rouge de son accueil à outrance pour qui en fait la demande, contribue à entretenir l’appel d’air de cette immigration sans contrôle. Quant aux ONG, comme elles aiment se faire appeler, les différentes autorités libyennes n’ont de cesse de rappeler que les navires-corsaires du crime organisé immigrationnistes sabotent le travail de leurs gardes-côtes en attirant au large des migrants à chaque fois qu’ils apparaissent.

À noter que, le 27 juin 2018, même Daniel Dany Cohn-Bendit3, a dû admettre la coopération qui s’est mise en place entre les ONG-corsaires et ceux qu’il appelle pudiquement les « passeurs ». Cf. « … objectivement », les ONG « travaillent avec les passeurs », a-t-il reconnu en réponse à une question du liseur de prompteur4 de service.

Deux choses à dire sur les propos de Cohn-Bendit :

1- compte tenu de la formation marxiste de l’intéressé, à se demander ce qu’il entend pas « objectivement ».
2- quelque part, le mot « travail » implique une forme de rétribution. On aimerait savoir laquelle. Ou lesquelles.

Quant au Pr. Cédric Villani, fringuant mais peu convaincant député LREM, qui prétend qu’« Il est hors de question que les personnes en détresse sur ce bateau fassent les frais des postures politiciennes, adoptées par les différents gouvernements concernés », il ferait mieux de s’interroger sur les raisons qui poussent ces personnes à se jeter à l’eau.

Et, au profit de qui, surtout ? Idem pour le pape qui, sur ce combat, se trompe sur tout. Ou à peu près tout.

| Q. Que voulez-vous dire ?

Jacques Borde. Que François, qui, à ce qu’il dit (mais pourquoi devrait-on le croire sur sa bonne mine pontificale), se préoccupe que « la Méditerranée ne devienne pas un grand cimetière », plutôt que se sermonner les mauvais Chrétiens que sont ceux des Européens qui disent stop à cette immigration sauvage, devrait plutôt dénoncer ceux dont les déclarations imbéciles, voire criminelles pour certains, attirent comme un aimant ces flots de migrants dont ils se savent pourtant incapables d’assurer la sécurité et un passage en toute sûreté.

| Q. Vous exagérez, comme toujours ?

Jacques Borde. Absolument pas. En fait, c’est l’aspect rassurant de la mer, cette magnifique grande chose bleue qui s’offre à nos yeux, qui brouille notre vue et notre sens critique ?

| Q. Et de quelle manière ?

Jacques Borde. Beaucoup s’esbaudissent de la grande compassion (sic) dont feraient ainsi preuve certaines des Vieillesses junckeriennes qui militent à outrance pour l’entrée en force ces migrants (sic) et qui, pour ainsi dire, se jettent à l’eau sans plus de précautions.

Alors, au lieu de la Méditerranée, imaginez un vaste champ de mines, où, bien à l’abri du bon côté de ce piège mortel, de lancinantes sirènes européistes lanceraient des appels : « Venez, venez, nous allons vous chouchouter et vous donner tout ce dont vous rêver ». Le tout pour finir entre les pattes d’un vaste crime organisé prêt à exploiter toutes les misères, y compris sexuelles. Ou pour, comme l’administration Sanchez aux commandes à Madrid, vous livrer aux esclavagistes latifundiaires du sud de l’Espagne.

Sans parler d’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH)5, qui, n’en doutons pas, saura prélever sa dîme en combattants prêts à se faire exploser sur nos places et dans nos rues. Mais ça nos ONG-corsaires s’en moquent comme de leur premier gilet de sauvetage.

[à suivre]

Notes

1 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
2 Titre phare de la presse kollaborationniste sous l’Occupation.
3 Co-président du groupe Verts/ALE au Parlement européen de 2002 à 2014.
4 Terme usité au siècle dernier : journaliste !…

5 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

 

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