En moins de quinze jours, nous aurons donc vu trois des personnages les plus nuisibles de la vie politique française quitter la scène par la toute petite porte.
Celui qui a été avant, pendant et après son misérable quinquennat le plus nuisible, Nicolas Sarkozy, chassé comme un malpropre par ses propres troupes, trop ignorées, trop méprisées, trop trahies.
Celui qui allait, peut-être, devenir le plus nuisible pour cinq ans, Alain Juppé, écarté comme le vieux rebut qu’il est, comme le vieux repris de justice, dont la place est en prison et non au sommet de l’État.
Celui, enfin, François Hollande, qui est encore, pour cinq mois qui vont nous paraître interminables, le plus nuisible, par sa médiocrité, sa mollesse, son incapacité à présider autre chose qu’un Conseil départemental, obligé de partir la queue entre les jambes aujourd’hui.
L’automne a donc été meurtrier pour ces trois sinistres personnages qui ont, chacun à sa façon, incarné le malheur du Peuple français. L’histoire ne retiendra pas davantage leurs noms que ceux des éphémères Présidents du Conseil de la IVe République, investis le matin et renversés l’après-midi. Les poubelles de l’Histoire les attendent tous trois grandes ouvertes.
Réjouissons-nous ! Car si l’automne fut meurtrier pour ces crapules, le printemps promet d’être libérateur. François Fillon, la marionnette du patronat, des banques et des organisations internationales, le candidat le plus anti-social depuis la naissance de la Ve République, sera balayé par l’incarnation des forces vives et souveraines du Peuple français, Marine Le Pen.