O Tempora O Mores (Ô temps, Ô mœurs), c’est peu de dire que le commun des mortels s’exprime différemment des générations d’avant. Ce qui s’est passé à Cisco (endroit charmant où passer ses vacances) n’échappe pas à cette règle.
Confronté à des Corses authentiques – la Corsitude, la vraie, eut dit Ségo – les CP2MJRF, les « C’est-pas-moi-M’sieur-j’ai-rien-fait » l’ont mauvaise et ont eu l’idée de s’épancher de leur malheur auprès de BFM-TV, qui visiblement n’avait pas autre chose à foutre qu’à interroger un supposé témoin (je dis supposé car le CP2MJRF nous narrant sa parabole n’apparaît pas à visage découvert).
Que retenir du propos du quidam ?
Que lui et les autre racailles n’ont rien à se reprocher. À se demander même s’ils ont jamais situé Sisco sur une carte. Vous me direz : pas bien grave vu l’état (rire) de leurs véhicules…
Que sait-on de plus aujourd’hui ?
« Pour l’instant, nous procédons aux auditions complémentaires. Nous entendons seulement les témoins. Il faut essayer de comprendre le déroulement des faits », admet cauteuleusement le parquet de Bastia.
« Globalement, nous pouvons dire que la prise d’une photo est bien à l’origine de ces violences », explique Frédérique Oliveaux-Rigoutat, procureur adjointe à Bastia. « Cela a été confirmé par les premières auditions ».
Autre interrogation : notre CP2MJRF nous raconte-il des craques ?
Plutôt oui. Car rapporte la presse locale « plusieurs personnes d’origine maghrébine impliquées dans ces violences sont connues des services de police ».
Oh, les bras m’en tombent: notre CP2MJRF serait un affabulateur ?
Et, oui, dixit Corse-Matin: « Quelques procédures ont été établies à l’encontre de ces individus. De la délinquance des banlieues, du droit commun ».
Franchement, ça étonne quelqu’un ?…