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Les Différences entre Contractor & Mercenaire

Les différences entre un contractor & un mercenaire. Comment différencier le mercenaire du contractor ? Analyse (sur un ton parfois caustique, ce qui ne gâche rien)  sobre & plutôt complète publiée sur le site Welkit.com.

Depuis quelques années ce terme est apparu, très souvent par le biais de récits ou photos liés à l’armée Américaine, probablement l’institution employant le plus de contractors au monde. Les contractors sont souvent perçus comme des mercenaires mais attention, la différence est fine, mais réelle. Tout d’abord, les contractors sont tous considérés comme civils au sein de l’armée. Ils sont une sorte de « militaires privés », employés dans les zones de guerres ou à hauts risques pour effectuer une large variété de taches. Cela peut être par exemple la réparation ou la maintenance de structures. D’autres contractors offrent un service de sécurité armé pour protéger les convois, un bâtiment, ou une personnalité importante. Les contractors ne sont engagés que dans un but défensif, et ne sont amenés à ouvrir le feu que s’ils sont attaqués. Ils ne sont ainsi pas utilisés pour des actions offensives, a contrario du mercenaire.

Les jobs du contractor

Une tache typique du contractor est d’agir comme une sorte de garde dans une zone sensible sur un théâtre d’opération. Par exemple, un contractor peut être engagé pour protéger un convoi d’une embuscade ou d’un kidnapping. Il peut aussi surveiller un bâtiment sensible pouvant être la cible d’une attaque terroriste. Mais comme les contractors travaillent en zone de guerre, le job est très différent d’un agent de sécurité, ou d’un garde du corps dans la vie civile. La plupart des gardes du corps en dehors de zones de guerres ne feront jamais face à une attaque armée alors que plusieurs dizaines de contractors privés ont été tués au combat pendant la guerre d’Irak.

Mauvaise ou bonne utilisation

Il peut y avoir de nombreuses bonnes raisons concrètes d’employer un contractor. Par exemple, ils peuvent rester plus longtemps sur un théâtre d’opération que l’armée régulière. Certains contractors restent parfois deux ans ou plus au même endroit, alors que son équivalent à l’armée ne reste que quelques mois. Cela permet donc un travail sur la continuité plus efficace, très utile pour les opérations de type MISO (Military Information Support Operations, Opérations de soutien à l’information militaire, autrefois connu sous le nom de PSYOPS). Et comme les contractors possèdent des clauses leurs permettant de « faire un break » plus régulièrement qu’un soldat lambda, ils sont également moins soumis au stress et au burnout.

De l’autre côté, on arrive parfois à des situations rocambolesques. Un exemple : la 1st Infantry Division’s Combat Aviation Brigade a déployée tous ses pilotes, son service administratif et ses hélicoptères pendant la Guerre d’Afghanistan. Mais elle a laissé tous ses mécaniciens à la maison. Problème : comment entretenir des appareils pendant un conflit sans mécanicien ? La raison est simple : le gouvernement Américain avait autorisé le déploiement de 8.400 personnels en Afghanistan. Pas un de plus. Et peu importe s’il est nécessaire d’avoir quelques centaines d’hommes pour l’entretien des machine. Donc une fois que la 1st Infantry eu pris connaissance de son quota, elle avait un choix : soit envoyer les pilotes avec les hélicoptères, soit envoyer les hommes de maintenance. Mais pas les deux… La décision la plus logique était donc d’envoyer les pilotes et d’engager des contractors pour la maintenance. Ces derniers n’entrant pas dans les quotas de personnels de l’armée !

Cette solution fonctionne mais franchement, c’est un peu ridicule ! D’autant que pour chaque militaire resté chez lui, la brigade a du engager deux contractors. En effet, les civils ont des horaires définis, et ne sont donc pas disponible 24 heures, contrairement aux militaires. Et les contractors sont aussi mieux payés que les soldats. Le contribuable américain a dû avoir la gorge serrée : il doit payer deux personnes en plus pour faire le boulot d’une troisième…qui est également payée !

N’est pas contractor qui veut

La plupart des contractors engagés pour des jobs armés sont soit des anciens militaires, ou possèdent une forte expérience dans les forces de l’ordre ou le renseignement. Au final, être contractor englobe une large variété de jobs ! Il est tout de même fortement nécessaire de savoir faire face aux dangers, et ce savoir ne s’acquiert très souvent qu’après une expérience militaire. En toute logique, il est également demandé d’avoir un casier judiciaire vierge. Si la vie de contractor est très dangereuse, elle peut également être très avantageuse financièrement. Certains contractors gagnent plus de 100.000 $US à l’année et bénéficient de multiples avantages. Mais attention, ce n’est pas un métier pour un individu sans entraînement ni expérience voulant se la jouer Chuck Norris ! Les entreprises privées engageront des personnes qualifiées, le plus souvent polyglotte (l’anglais est indispensable et une autre langue est un gros avantage), avec un passé propre et une expérience significative.

© Welkit.

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