Lorsque la machine de guerre étasunienne se met en branle, elle y met les moyens. Ceci posé, tout ne se passe pas sans quelques hics. RetEx sur le déploiement, au début de 2017…
Lorsque Washington a décidé de déployer en Pologne des éléments de la 4th Infantry Division1 (sa 3rd Armored Brigade Combat Team (Iron), plus exactement), arrivés le 6 janvier 2017en Allemagne, à bord du roulier Resolve, cela s’est fait avec les moyens. Moyens colossaux, à l’image de la première puissance militaire planétaire, mais, aussi avec quelques petites erreurs de casting.
Au total, ce sont 87 chars M1A2 Abrams, 144 véhicules de combat d’infanterie (IFV) M2A3/M3A3 Bradley, 18 canons automoteurs M109A7 Paladin, qui ont été transférés sur le vieux continent
En effet, les Américains ont été confrontés à quelques problèmes de logistique. Si le débarquement des blindés en RFA à Bremerhafen s’est bien passé, mais pour leur transfert à Zagan en Pologne aura été plus difficile.
Selon le Wall Street Journal, notamment, plusieurs véhicules ont été endommagés après avoir percuté des ponts dont la hauteur avait été… surestimée !
Le patron de l‘United States Army Europe (USAREUR), le lieutenant-général Frederick Benjamin Ben Hodges III, d’expliquer, alors, qu’il manquait « d’informations détaillées » (sic) sur les infrastructures de pays qui faisaient autrefois partie du Pacte de Varsovie et qui sont maintenant membres de l’OTAN. Hodges a reconnu la nécessité de « rétablir les points d’appui » dans l’est de l’Europe.
Hodges a aussi affirmé que certains chars M1A2 Abrams – compte tenu de l’organigramme de la 4th Infantry Division, des éléments du 4thSquadron, 10th Cavalry Regiment (BlackJack) – étaient arrivés en Allemagne avec leurs batteries à plat, leurs mécaniciens « ayant oublié d’éteindre » les systèmes électroniques « durant le voyage ».
Ooooops !