A lire avec attention cette dépèche de l’AFP intitulée « L'immigration juive s'essouffle », ce qui y est écrit sur le sentiment de sécurité des juifs en France peut expliquer les actuelles campagnes menées par certains extrémistes sioniste (dont le CRIF…) sur le regain de l’antisémitisme dans certains quartiers parisiens.

L’immigration juive en Israël a poursuivi sa baisse en 2007, atteignant le nombre de 19 700 immigrants, soit son niveau le plus bas depuis près de vingt ans, selon des données publiées aujourd'hui par le ministère de l’Intégration. L’immigration a baissé de 6% par rapport à l’année 2006, alors que celle en provenance des pays d’ex-URSS, qui représente 30% du total, baissait de 15%. Zeev Biélsky, le Président de l’Agence juive, l’organisme paragouvernemental chargé de l’immigration, a exprimé sa "préoccupation" face à cette baisse continue. Pour expliquer ce phénomène, il a notamment estimé que les juifs de la diaspora avaient "moins de raisons de quitter leurs pays d’origine", dans une interview à la radio militaire israélienne.

Il a relevé à ce propos "l’amélioration de la situation économique en Russie, où les communautés juives sont florissantes".

Il a également évoqué le recul de l’immigration en provenance de France, notant la popularité du nouveau président Nicolas Sarkozy, élu en mai, "au sein de la communauté juive, qui éprouve un plus grand sentiment de sécurité".

Depuis la fin de la dernière grande vague d’immigration en 2002, durant laquelle près d’un million de juifs des pays de l’ex-URSS avaient gagné Israël en l’espace de 10 ans, le mouvement d’immigration connaît une baisse constante.

Par ailleurs, ces dernières années, plus de 50% des immigrants d’ex-URSS ne sont pas considérés comme juifs par le rabbinat.

La "Loi du retour" accorde la nationalité à des juifs qui viennent s’installer en Israël. Des non-juifs peuvent en bénéficier si leur conjoint ou l’un de leurs parents est juif.