Sur son site internet « le nouveau monde », en date du 30 septembre 2006, le publiciste Alain Coutte dénonce l'écrivain Hervé Ryssen qui l’aurait agressé en lui « parlant de David Duke » (1).

Alain Coutte, fou de douleur et de rage devant pareille provocation, n’aurait pu, explique-t-il, continuer à lire le message qui lui était adressé, tant le texte lui semblait « nauséabond ».

Il faut en effet savoir que David Duke est un nationaliste américain et qu’Alain Coutte, malgré les apparences, ne veut rien avoir à faire avec cette engeance.

Voici l’intégralité des trois messages échangés par les deux hommes. A leur lecture, on comprend les véritables raisons qui mettent Alain Coutte dans ces transports de rage fébrile.

"Hervé Ryssen : M. Coutte bonjour. Je me penche un peu en ce moment sur le rôle des juifs dans l’esclavage des Noirs, et je constate que vous avez bien travaillé de votre côté. Dites-moi simplement : j’ai l’impression que vous avez un peu pêché dans un livre de David Duke. Pourriez-vous me dire si je me trompe, svp ? Bien amicalement, Hervé Ryssen.

Alain Coutte: Je ne vous connais pas et vous m’agressez, “bille en tête”, avec le nom d’un individu qui, sauf erreur de ma part, est un dangereux extrémiste, fasciste et raciste de droite, issu du KKK, auquel vous semblez m’assimiler ! J’aimerais savoir de quel droit vous pouvez ainsi porter de telles accusations diffamatoires en m’assimilant avec de tels personnages ?! Veuillez ne plus m’importuner avec vos délires : je fais de la recherche honnête. Je ne vous salue pas.

Hervé Ryssen : M. Coutte bonjour. Il n’y avait pas d’agressivité dans mon précédent message. mais je note que vous avez une peur bleue de passer pour un “fasciste”... C’est bien ! Une excellente chose par les temps qui courent. Il n’empêche que certaines de vos phrases me semblent être reprises de David Duke. Je voulais savoir, c’est tout. Les références que vous citez sont les mêmes. Vous pouvez porter plainte contre moi si vous voulez. Il est vrai que cette agression a été d’une violence inouie. Bien à vous !"

On nous avait prévenu que cet Alain Coutte était un peu fêlé de la tête, mais à la vérité, on ne pensait pas que c’était à ce point. Ce n’était pourtant pas la peine de se fâcher tout rouge pour si peu. David Duke a fait du bon travail de recherche sur certain points, et il n’est pas si déshonorant, après tout, d’aller y puiser quelques références. L’important étant de citer ses sources, n’est-ce pas, monsieur Coutte ? Bien à vous !