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Les blaireaux votent Sarko
Nous n'avons guère d'idées communes avec Pieter Kerstens, mais sa tribune libre "Les amis de mes ennemis sont mes ennemis" publiée par le blog Synthèse nationale mérite d'être citée :
"Ce qui est aujourd’hui inacceptable, incompréhensible et condamnable, c’est l’appel d’un bon nombre de responsables nationalistes à voter pour Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain.
Un tel cynisme confine au crétinisme en phase terminale, car ceux-là même qui condamnaient les dérives de Marine Le Pen et critiquaient ses options en « abandonnant les fondamentaux du parti » ou contestaient aussi le choix de ses conseillers et ses thèmes de campagne, ont ordonné à leurs ouailles de ne pas soutenir la vague bleu marine au 1er tour, afin de ne pas la qualifier en finale, au prétexte que « Marine faisait le lit du Pouvoir et préparerait son alliance avec la droite classique ».
Eh bien : mission accomplie !
A ces Antony, Bompard, Gollnisch, Lang and C°, qui maintenant appellent à voter pour le nabot Sarko – laquais du capitalisme apatride, marionnette des eurocrates bruxellois, collaborateur de l’invasion islamiste et chantre de l’impérialisme américano-sioniste -, je rétorquerai que le vote d’un électeur nationaliste s’exprime avant toute chose selon ses convictions, elles-mêmes forgées sur une doctrine, un idéal et une volonté inébranlable."
Ce que n'explique malheureusement pas Pieter Kerstens, c'est la raison véritable de ces ralliements de pseudos-identitaires (Larebière and co), de cathos tradis, de journaux (Rivarol et Minute), de dirigeants de groupusculets, etc. Quelle est-elle ? Tout simplement l'appartenance aux "réseaux Buisson" (comme il avait hier les "réseaux Pasqua" avec le Pfn et consort) qui fait que tous ces journaleux et toute cette extrême droite ne sont pas d'extrême droiture mais vénaux et méprisables...
Cela explique aussi les choix passés : pourquoi Minute, Rivarol, Lang et les autres blaireaux tiraient-ils à boulet rouge sur Marine ? Pas du tout pour des raisons idéologiques, mais uniquement pour qu'elle ne fasse pas de l'ombre à leur vrai patron : le gnome hongrois...
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