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Dimanche, 28 Octobre 2012 |
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Pourquoi Georges Ibrahim Abdallah reste-t-il incarcéré ?
Georges Ibrahim Abdallah vient d’entrer dans sa vingt-neuvième année de détention. Qui le sait ? Ce militant politique aurait pu bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis 1999. Celle-ci lui est toujours refusée. Huit demandes de libération ont été déposées. Toutes ont été refusées par une justice française dite indépendante. Toute sauf une. C’était en 2003. Cette année-là, le tribunal de Pau a statué à son bénéfice. C’était compter sans les pressions extérieures. Notamment celle des États-Unis, partie civile dans ce dossier puisqu’un de ses « diplomates » avait été abattu. Diplomate ? Un membre du service de renseignements militaires américains, dont l’administration tout entière était vouée au soutien aux crimes israéliens au Liban et au Proche-Orient, dont le rôle était la traque des progressistes libanais et palestiniens.
Mardi 23 octobre 2012, Georges Ibrahim Abdallah est repassé devant un tribunal. Accompagné de son avocat, Jacques Vergès, il a reformulé une demande de libération. « Pas pour des raisons humanitaires. Simplement par justice », explique Suzanne Le Manceau, membre du collectif Île-de-France pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, qui lui a rendu visite, mercredi 24 octobre, à la prison de Lannemezan.
S’il croupit toujours dans des geôles françaises, si on ne lui reconnaît pas le statut de prisonnier politique (la démocratie française ne veut pas admettre qu’elle emprisonne des personnes pour délits d’opinions) c’est parce que Georges ne fait pas acte de contrition. « Il y a toujours eu un refus parce qu’on lui reproche de ne pas renier ce qu’il a fait. Pourtant, que je sache, la repentance n’est pas inscrite dans le Code pénal », s’insurge Suzanne Le Manceau. « C’est un militant debout, dit-elle. Il a énoncé ses idées qui n’ont pas changé depuis son procès de 1987. Il a parlé du Liban et de son engagement politique. Pour lui, ce qui est important est que le gouvernement français fait tout pour effacer la mémoire d’un militant révolutionnaire et, par voie de conséquence, d’une période révolutionnaire, celle des années 1970-1980. Il tient à son identité politique. Il n’est pas question pour lui de gommer la mémoire de la lutte révolutionnaire qui a existé à cette époque. »
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