Après les "illettrées", voici donc les "pauvres". Emmanuel Macron est au cœur d'une nouvelle polémique sémantique après des propos tenus en présentation d'une mesure de libéralisation du transport par autocar, mercredi 15 octobre.

Une réponse aux critiques syndicales

Dans un premier temps, le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon avait critiqué la mesure, sur France 2 : "on va avoir trois sortes de Français : ceux qui en auront les moyens pour aller à Marseille et prendront l'avion, ceux qui auront un peu moins d'argent et prendront le train et les pauvres qui prendront le bus."

Lors de sa présentation, Emmanuel Macron a répondu à cet argument."Quand on me dit que les 'pauvres voyageront en autocar', j'ai tendance à penser que c'est une caricature", a déclaré le ministre de l'Economie. "Mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement (...) parce que l'autocar c'est 8 à 10 fois moins cher".
Emoi de personnalités de droite sur les réseaux sociaux

Plusieurs personnalités politiques ont alors emboîté le pas sur les réseaux sociaux, à commencer par le sénateur UMP des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, qui fustige un nouveau faux pas du ministre.