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Mercredi, 10 Juin 2015
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Primaire à droite : le comité d’organisation lancé, Juppé reste vigilant
Alexandre Lemarié
Intérieur
La droite se donnera-t-elle les moyens d’organiser une primaire ouverte à près de 3 millions d’électeurs, comme l’avait réussi le PS en 2011 ? Telle est la principale crainte des rivaux de Nicolas Sarkozy dans l’optique de ce scrutin, prévu les 20 et 27 novembre 2016, visant à désigner le candidat de l’opposition « républicaine » pour l’élection présidentielle.

Le sujet était à l’ordre du jour du premier bureau politique des Républicains, qui s’est réuni mardi 9 juin. Lors de cette réunion, les quelque 120 membres du « gouvernement » du parti ont voté à l’unanimité l’installation du comité d’organisation de la primaire, chargé de préciser la manière dont va se dérouler cette élection.

Présidé par le député Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire, ce comité sera composé de 14 membres. Ceux ayant participé au groupe de réflexion sur la charte de la primaire ont été reconduits : Brice Hortefeux en tant que représentant de Nicolas Sarkozy, Edouard Philippe pour Alain Juppé, Bernard Accoyer pour François Fillon, Damien Meslot pour Xavier Bertrand, Philippe Gosselin pour Hervé Mariton, ainsi que Luc Chatel et Antoine Rufenacht. A cette équipe ont été ajoutés le président du Sénat, Gérard Larcher, les présidents des deux groupes parlementaires, Bruno Retailleau et Christian Jacob, ainsi que la vice-présidente du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, le secrétaire général, Laurent Wauquiez, et le secrétaire général chargé des élections, Gérald Darmanin. Sachant que NKM et M. Wauquiez devraient à coup sûr démissionner de ce comité s’ils étaient eux-mêmes candidats à la primaire.

Le calendrier, première bataille

Nicolas Sarkozy a par ailleurs proposé que la composition de la haute autorité de la primaire, chargée de contrôler le scrutin, soit à l’ordre du jour du premier bureau politique du mois de septembre. Au grand dam de M. Fillon, qui souhaitait que cette instance soit mise en place dès maintenant. Mais M. Sarkozy veut prendre le temps de voir si l’UDI intègre ou non la primaire. Lors du bureau politique, l’ex-chef de l’Etat a indiqué qu’il attribuerait des têtes de liste aux élections régionales à son partenaire centriste en échange de sa participation à la primaire.

Le comité désormais lancé, reste l’essentiel : régler les détails pratiques de l’organisation de la primaire (logistique, finance…). En particulier la répartition géographique des 10 000 bureaux de vote prévus. Si le bureau politique s’est déroulé dans une ambiance plutôt apaisée, de l’avis général des participants, il n’en demeure pas moins que la défiance règne entre l’ex-chef de l’Etat et ses concurrents. Le 4 juin, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand ont envoyé un courrier commun à Nicolas Sarkozy pour lui demander de s’atteler sans attendre à la préparation de cette élection. « Il est urgent de préciser les modalités d’organisation de la primaire, qui nécessiteront un important travail », ont-ils prévenu.

Tous craignent que le président du parti profite de sa position pour jouer la montre. « Le meilleur moyen d’empêcher la tenue de la primaire, c’est de laisser passer le temps sans se soucier de son organisation », prévient un soutien de Bruno Le Maire. « Comme il faut au moins un an pour que la primaire soit prête et bien organisée fin 2016, il faut s’y prendre dès aujourd’hui, insiste le maire du Havre, Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé. C’est un énorme travail et si l’on commence à s’en occuper que début 2016, ce sera trop tard. "

Elargir au maximum le corps électoral

Leur initiative visait à maintenir la pression sur M. Sarkozy, dont ils doutent de la volonté de mettre sur pied une élection largement ouverte aux électeurs de la droite et du centre. Ils le suspectent de vouloir limiter la participation pour s’imposer grâce à sa popularité auprès du noyau dur des adhérents. Eux souhaitent le corps électoral le plus large possible, en espérant que le poids des sympathisants de droite et du centre sera supérieur à celui des adhérents.

C’est notamment le calcul d’Alain Juppé. Ses soutiens exigent qu’un calendrier précis soit fixé, afin de contrôler l’avancée des travaux. Ils veulent par exemple que la répartition des 10 000 bureaux de vote soit définie en septembre. Ils demandent aussi que le comité précise rapidement la manière dont il compte récupérer les listes électorales nécessaires, les modalités de vote pour les Français de l’étranger… Vigilants, les juppéistes veulent que le comité d’organisation travaille dans des bureaux extérieurs au siège du parti pour gagner en indépendance.

Juppé tance Wauquiez


Pour contraindre M. Sarkozy à mettre en place les conditions d’une participation massive, M. Juppé a conditionné sa participation à la primaire à la tenue d’un scrutin ouvert, avec « suffisamment de votants », et non une primaire réservée aux seuls adhérents. Dans le cas contraire, ce sera sans lui, a-t-il prévenu. M. Fillon a lui aussi déjà prévenu qu’il se présenterait au premier tour de la présidentielle si l’organisation de la primaire était entachée d’irrégularités.

Pour les rassurer, M. Sarkozy a rappelé lors du bureau politique que si 2015 n’était pas l’année de la primaire, c’était bien « celle de son organisation ». M. Juppé, lui, a pris la parole pour lancer une mise en garde : « Il n’est pas convenable d’entendre des personnalités du parti dire que la primaire n’aura pas lieu. » Une référence aux déclarations de M. Wauquiez, allié de M. Sarkozy, dimanche sur BFM-TV : « Aujourd’hui, la primaire, c’est secondaire (…) C’est presque le seul et unique danger parce que c’est la machine à refabriquer de la division. »

Pas un remake de 2012

Devant les parlementaires et adhérents de son mouvement Force républicaine réunis mardi soir à Paris, François Fillon a affirmé qu’il « n’abdiquera jamais » sur « la longue route » de la présidentielle. « Les Français ont droit de choisir autre chose qu’un remake de 2012 », a-t-il ajouté.

Revenant sur le congrès fondateur du parti Les Républicains au cours duquel il s’est fait siffler, comme Alain Juppé, l’ancien premier ministre a lancé : « Faudra-t-il qu’il ne reste qu’une seule personne sur l’estrade pour que le silence soit assuré ? »

« Il ne suffit pas de changer le nom pour faire vivre la démocratie, nous y veillerons », a-t-il averti. Et M. Fillon de conclure : « Il reste 23 mois, et en politique, c’est une éternité qui rend tous les scénarios possibles. »

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Le Monde.fr :: lien
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