|
 |
Emotion du monde politique après la mort de Charles Pasqua
Des politiques de tout bord ont rapidement réagi, lundi 29 juin au soir, à l’annonce de la mort, à 88 ans, de Charles Pasqua, ancien ministre de l’intérieur, ex-sénateur des Hauts-de-Seine et pilier de la famille gaulliste.
Sans surprise, les premiers hommages sont venus de sa famille politique. « Les élus des Hauts-de-Seine sont tous effondrés », a déclaré sur France Info Patrick Balkany, maire Les Républicains de Levallois-Perret et député des Hauts-de-Seine. Il a précisé que Charles Pasqua avait fait un accident vasculaire cérébral dimanche soir.
Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a partagé sa « très grande émotion » sur Twitter :
Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy, le président des Républicains, qui était ministre du budget lorsque Charles Pasqua était ministre de l’intérieur dans le gouvernement Balladur de 1993 à 1995, a également fait part de sa « très vive émotion » à la mort de ce « gaulliste, homme d’engagement et de conviction, qui aura marqué de son empreinte la vie politique et publique de la Ve République ». Il écrit encore :
« Un grand patriote »
Brice Hortefeux, député européen Les Républicains et proche de Nicolas Sarkozy, a pour sa part salué sur France Info un représentant de la « droite patriotique, qui avait une forte idée de la Nation et était attaché à la souveraineté nationale ».
Des convictions qui rendaient également Charles Pasqua populaire à l’extrême droite. Ainsi, Florian Philippot, le vice-président du Front national, a été l’un des premiers à réagir sur Twitter à l’annonce de sa mort, saluant un « grand patriote »
Député de l’Essonne et président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan avait un temps milité à ses côtés au sein du Rassemblement pour la France (RPF).
"Disparition de Charles PASQUA : émotion et tristesse . J ai aimé travailler avec lui au RPF. Il nous manquera"
Première à jeter un pavé dans cette mare d’émotion, Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, a rappelé notamment un souvenir plus sombre qui a marqué le premier mandat au ministère de l’intérieur de Charles Pasqua : la mort, en 1986, de Malik Oussekine, 22 ans, lors d’une manifestation étudiante contre un projet de réforme de l’université.
|
 |
|
 |
|
|