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Grèce: Paris juge les propositions "sérieuses", mais "rien n'est encore fait"
Le président français François Hollande a jugé vendredi que les dernières propositions d'Athènes étaient "sérieuses" et "crédibles", ajoutant toutefois que "rien n'est encore fait" et que les "heures qui viennent seront importantes" pour un accord.
"Les Grecs viennent de montrer une détermination à vouloir rester dans la zone euro parce que le programme qu'ils présentent est sérieux et crédible. Ils vont le soumettre au Parlement, ce qui montrera de la force, de l'engagement et je le dis aussi, du courage", a dit le président à la presse.
Il s'agit de "tout faire pour qu'il y ait un accord, un bon accord, un accord respectueux des règles européennes (...), respectueux aussi des Grecs. Les heures qui viennent seront importantes. Rien n'est encore fait, mais tout doit être fait", a ajouté François Hollande.
En Espagne où il effectue une visite, son ministre de l'Economie Emmanuel Macron a souligné la nécessité pour les Européens de discuter de la question de la "restructuration" de la dette de la Grèce, compte tenu des efforts financiers annoncés par Athènes.
"Le niveau de réformes est de nature à répondre aux attentes". "Dans ce contexte, il est évident que les éléments d'une restructuration de la dette se poseront", a dit le ministre.
Si la chancelière allemande Angela Merkel a redit jeudi son opposition à une "réduction" de la dette grecque, son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, a jugé que sa "restructuration" ou son "rééchelonnement" était un "passage obligé".
Dans un document de 13 pages intitulé "Actions prioritaires et engagements", le gouvernement grec s'engage à adopter une grande partie des mesures proposées par les créanciers le 26 juin, et rejetées par les Grecs lors d'un référendum dimanche.
Parmi les mesures, une hausse de la TVA, des suppressions d'avantages fiscaux pour les îles les plus riches et touristiques, et un relèvement de l'âge de la retraite.
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