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Mardi, 7 Juillet 2015
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Grèce: la zone euro réunie pour un sommet de tous les dangers
Rédaction
Intérieur
Deux jours après le retentissant non au référendum en Grèce, la zone euro se réunit mardi pour un sommet extraordinaire où elle va explorer les minces chances de sauvetage du pays qui risque de dériver hors de la monnaie unique, s'il n'obtient pas rapidement une nouvelle aide financière.

Les dirigeants de la zone euro attendent à présent d'Athènes de nouvelles propositions afin de pouvoir négocier éventuellement un nouveau plan d'aide et pourraient se contenter dans l'immédiat d'envisager une forme d'aide humanitaire à apporter à la Grèce.

"Ma volonté, mon souhait, est d'éviter un Grexit" (une sortie de la zone euro, ndlr), a déclaré mardi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, au Parlement européen.

A quelques heures d'un sommet de la zone euro à Bruxelles, M. Juncker a jugé qu'il "est temps de se retrouver à la table des négociations". "Je veux que nous nous rassemblions pour trouver une solution", a-t-il insisté, même si "cette solution, on ne la trouvera pas aujourd'hui".

Un volontarisme de moins en moins partagé au sein de la zone euro, où une majorité de pays ne veut plus venir en aide à la Grèce, après deux plans d'aide d'un montant total de 240 milliards d'euros.

"Aujourd'hui, nous avons besoin de la chancelière de fer", proclamait en une le journal allemand Bild, le plus lu d'Europe, et farouche opposant au gouvernement de gauche radicale à Athènes.

- Une Europe divisée -

Les pays plus durs à l'encontre d'Athènes sont sans surprise l'Allemagne, mais aussi les pays de l'est, ainsi que ceux qui ont été durement frappés par la crise de la dette, comme l'Irlande et le Portugal. Face à cette coalition, la France, plus accommodante, tente de faire entendre un autre son de cloche en prônant notamment un "rééchelonnement" de la dette grecque, qui avoisine les 180%.

"La France fait tout et fera tout pour que la Grèce reste dans la zone euro car c'est sa place, au coeur même de la construction européenne", a déclaré mardi matin le Premier ministre Manuel Valls. "Les bases d'un accord, j'en suis convaincu, existent", a-t-il insisté.

La veille, le président François Hollande avait reçu la chancelière allemande Angela Merkel à l'Elysée. Ils s'étaient mis d'accord pour faire pression sur le Premier ministre grec Alexis Tsipras en exigeant de lui des "propositions tout à fait précises" et "sérieuses" pour pouvoir éventuellement négocier un nouveau plan d'aide.

Athènes a en effet demandé un nouveau plan d'aide sur deux ans la semaine dernière pour couvrir ses besoins, soit environ 30 milliards d'euros, tout en restructurant sa dette.

Pour tenter de convaincre ses partenaires, Alexis Tsipras a convoqué pour la première fois lundi les dirigeants des partis d'opposition grecs ensemble pour accoucher d'un texte commun. Il plaide pour la conclusion d'un accord couvrant les besoins de financement de la Grèce accompagné de réformes et d'efforts budgétaires "justement répartis".

M. Tsipras a aussi eu des entretiens téléphoniques lundi soir avec Jean-Claude Juncker, François Hollande et le secrétaire américain au Trésor Jack Lew, selon une source gouvernementale grecque. Les échanges se poursuivaient mardi avec M. Juncker qui a été pris à partie au Parlement européen pour le temps passé sur son téléphone portable. "Je suis en +texting+ avec le Premier ministre grec, je fais mon travail", a-t-il lancé devant les eurodéputés.

- Première pour Tsakalotos -

Avant le sommet annoncé à 16H00 GMT, les ministres des Finances de la zone euro sont attendus à la mi-journée à Bruxelles. Ce sera une première pour le nouveau ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, remplaçant du flamboyant Yanis Varoufakis, devenu un repoussoir pour les créanciers.

Coordinateur des discussions entre Athènes et ses créanciers, M. Tsakalotos est plus sobre que son prédécesseur, mais pas forcément plus souple. Lundi soir, il a jugé que les Grecs "méritaient mieux", après le non au référendum, et qu'"ils n'allaient pas accepter une solution non-viable.

A Athènes, les banques resteront fermées au moins jusqu'à mercredi et les contrôles de capitaux imposés aux citoyens vont se poursuivre.

Lundi soir, la Banque centrale européenne, la dernière institution qui maintient en vie l'économie grecque par un goutte-à-goutte financier aux banques hellènes, a poursuivi son action. Mais elle a aussi durci les conditions de ces prêts d'urgence, baptisés ELA, ce qui met une pression supplémentaire sur des banques grecques déjà à sec.

Les coffres d'Athènes sont vides, ou peu s'en faut, et le pays doit faire face dans les prochains jours à différents remboursements, certains à des créanciers privés, mais surtout plusieurs milliards d'euros à la BCE le 20 juillet.

Si Athènes ne paye pas ou ne trouve pas un accord, la BCE pourrait lâcher les banques grecques, propulsant le pays sur les rails d'une sortie de la zone euro, un scénario complètement inédit.

source

afp via le Point :: lien
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