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La visite de Sarkozy à Anet prend des airs de campagne pour les primaires
Comme des airs de campagne... Le président des Républicains a rencontré les habitants et ses fidèles, hier vendredi.
La visite devait se faire en toute discrétion et n’avait été annoncée qu’au dernier moment. Il fallait toutefois bien se douter que la présence de Nicolas Sarkozy, hier vendredi à Anet (28), n’allait pas passer inaperçue.
Ce déplacement se déroulait en terrain conquis. Lors de l’élection présidentielle de 2012, l’ancien président de la République et désormais président des Républicains y avait enregistré un score confortable de 62,91 %. Le député-maire, Olivier Marleix (LR), fait partie de ses fidèles soutiens.
Après une table ronde avec les acteurs de la santé pour évoquer la désertification médicale, Nicolas Sarkozy a parcouru les rues de la ville, allant à la rencontre des commerçants et des habitants et se prêtant au jeu des photos.
Il a ensuite pris la direction du Dianetum, la salle de spectacles, pour rencontrer élus et acteurs de la vie locale. Un contact avec ses troupes qui a pris des airs de lancement de la campagne des primaires des Républicains : « Je dois apporter ma pierre à un édifice qui s’écroule, a-t-il ainsi lancé. Mon devoir est un devoir de clarté. Vous verrez dans les jours à venir que j’irai au bout de ce devoir avec vous. »
« Un défi considérable »
Son discours musclé d’une demi-heure a réjoui un parterre tout acquis à sa cause : « Est-ce que ce que nous avons reçu en culture et en valeur, nous pourrons le transmettre à nos enfants, ou est-ce que tout est fichu ?, s’est-il interrogé. Il y a en effet une angoisse chez les Français et comment ne pas les comprendre ? »
En guise de conclusion : « La France a besoin de vous. Il ne faut pas s’imaginer qu’on peut gagner seul. Dans un peu plus d’un an, nous ferons le choix de l’avenir. Cette année, vous devez la consacrer à votre pays. Personne ne doit se laisser dicter son choix. Le pays est au bord du précipice. »
Renforçant l’idée d’une candidature aux primaires, Nicolas Sarkozy a poursuivi : « Je vais me lancer dans ce combat avec beaucoup de force. C’est un défi considérable. Nous sommes la première civilisation qui va montrer qu’après le déclin, il y a une renaissance. Quand je monte sur le ring, je n’en redescends pas. Je dois me battre à gauche, je dois me battre à l’extrême-droite, et parfois j’ai même le dos qui me chatouille. »
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