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Vendredi, 18 Décembre 2015 |
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Paris : les VTC manifestent, bouchons en vue sur le périphérique
D.L.C. avec Carole Sterlé |
Intérieur
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Ils ne seraient qu'une minorité mais ils comptent bien se faire entendre du gouvernement pour obtenir des tarifs réglementés. Des chauffeurs VTC (Voiture de tourisme avec chauffeur) en grève, 500 selon un des organisateurs, étaient rassemblés avec leurs véhicules tôt vendredi matin aux abords des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy pour réclamer un meilleur encadrement de leur activité et de leur tarif.
Les deux cortèges ont ensuite pris la direction de la porte Maillot à 8h30. Selon Sytadin, la circulation sur l'ouest parisien n'est pas encore impactée. Mais l'autoroute A1 est bloquée entre Roissy et le Bourget sur deux voies et sur plusieurs kilomètres tout comme la circulation entre Paris et la province. La police laisse passer le cortège de 150 à 160 VTC en direction de la capitale.
Peu avant 9 heures, cette opération escargot avait engendré des difficultés de circulation près de Roissy, a indiqué le Centre national d'information routière (Cnir), qui comptabilisait 240 km de bouchons cumulés dans l'agglomération parisienne, contre 200 habituellement à la même heure.
Uber, principale cible des grévistes, applique une majoration des courses depuis ce vendredi matin en raison d'une baisse des chauffeurs disponibles.
Le terminal 2E, où partent et arrivent les vols internationaux, a été bloqué vers 7 heures pendant 1h30. Certains chauffeurs non-grévistes étaient empêchés de prendre des clients par leurs collègues grévistes.
Peu d'impact sur la circulation pour l'instant
«Il y a eu quelques débordements mais aucune violence ne sera tolérée», a affirmé Helmi Mamlouk, président de l'association CAPA-VTC, présent à Roissy. «On n'a jamais été écoutés par le gouvernement, on veut être écoutés pour faire interdire l'application Uber», a plaidé ce responsable syndical.
A Orly, au sud de Paris, la situation était «calme», selon une source préfectorale qui faisait état de la présence de 50 VTC. Là aussi, un cortège de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) se trouvait sur les voies de circulation d'accès à l'aéroport, provoquant «quelques répercussions» sur la circulation.
Ce mouvement de grogne a été lancé à l'appel des associations SETP, CAPA-VTC et Actif-VTC qui protestent contre les conditions de travail imposées par les éditeurs d'application de réservation par smartphone (Uber, Chauffeur Privé, etc.), et notamment la baisse des tarifs décidée, selon eux, sans concertation. Il y a environ 10 000 chauffeurs de VTC rien qu'en Île-de-France.
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