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La Birmanie a basculé lundi dans une nouvelle ère
Il ne veut pas claquer la porte bruyamment mais il part quand même. Pascal Durand, ancien patron d’EELV de 2012 à 2013, ne veut plus adhérer au parti. « Je ne reprends pas ma carte et je ne la reprendrai pas, » confie l’eurodéputé au Parisien.fr. Il ne veut pas donner l’impression de partir par « défiance » comme l’a fait avec fracas le sénateur Jean-Vincent Placé il y a quelques mois.
« Je ne suis pas contre EELV, insiste Pascal Durand, mais je laisse le parti gérer ses problèmes, ça ne m’intéresse plus, je veux me focaliser sur autre chose ». Pascal Durand revient en fait à ses premières amours : Nicolas Hulot. Il était à ses côtés lorsque ce dernier a hésité à se présenter à la présidentielle de 2007 et a finalement proposé un pacte écologique pour les candidats. En 2012, il a été son directeur de campagne pour la primaire face à Eva Joly. Primaire perdue par Nicolas Hulot.
« J’ai revu Nicolas, et je suis dans le même état d’esprit que lui », poursuit Pascal Durand. « Il faut redynamiser le débat et l’écologie, et cela ne peut pas se faire à l’intérieur des partis ou dans une primaire », assure-t-il. Nicolas Hulot, qui vient de terminer sa mission d’envoyé spécial pour la planète de François Hollande, est désormais libre. Certains le voient entrer au gouvernement. D’autres l’imaginent se lancer à la présidentielle. Lui ne ferme la porte à rien.
Avant Pascal Durand, c’est un autre eurodéputé, compagnon de route de Nicolas Hulot, qui a quitté EELV, Jean-Paul Besset. « Tous les trois sont désormais libres, ils vont forcément refaire parler d’eux» sourit un écologiste.
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