Le président UMP du Sénat prend ses distances avec la ligne du ni-ni, sur France 2, mardi 24 mars.

Gérard Larcher assure que la "décision du ni-ni est légitime". Mais le président UMP du Sénat se démarque de la ligne édictée par Nicolas Sarkozy, sur France 2, mardi 24 mars. A l'issue du premier tour des élections départementales, le président de l'UMP a rappelé le choix du "ni-ni" : pas d'appel à voter pour un candidat socialiste et pas d'appel non plus à voter pour un candidat du Front national.

"Le combat contre le Front national est notre priorité"

"Je ne discute pas cette décision dans sa légitimité (...). Simplement, à titre personnel, si j'avais à arbitrer et si j'avais une chance, entre guillemets, 'une malchance', de voir élu un Front national, je pourrais soutenir un homme ou une femme lui-même soutenu par le Parti socialiste", déclare Gérard Larcher.

Le président du Sénat se félicite également que le bureau politique de l'UMP n'ait acté "qu'aucun accord avec le Front national" ne serait conclu. "Le combat contre le Front national est notre priorité", rappelle-t-il.