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Lundi, 23 Mars 2015
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Le PS limite les dégâts mais est éliminé dans 1/4 des cantons
Karine Perret et, Pierre Glanchant
Intérieur
Le PS limite les dégâts mais est éliminé dans 1/4 des cantons
Les socialistes ont assuré dimanche soir avoir limité les dégâts au 1er tour des départementales, même s'ils sont éliminés dans au moins un quart des cantons, selon le gouvernement.

Ministres, ténors, porte-parole l'ont martelé tout au long de la soirée comme élément de langage: le PS aurait fait mieux que prévu.

C'est un "score honorable de la majorité", a ainsi déclaré Manuel Valls. "Les électeurs socialistes ont fait mieux que se défendre dans ce premier tour où on leur annonçait une déroute", a renchéri le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. C'est "un vote de résistance pour le PS", a assuré Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale.

Pour autant, la gauche a déjà été éliminée "dans 500 cantons" (sur 2.054), a déclaré le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen, un chiffre qui n'était toutefois "pas confirmé" par le responsable chargé des élections au PS, Christophe Borgel.

En début de soirée, Jean-Christophe Lagarde (UDI) avait estimé que la gauche était "éliminée dans la moitié des cantons", un chiffre considéré comme "impossible" par le ministère de l'Intérieur.

Le PS, écrasé au premier tour, a en tout cas perdu le bastion socialiste du Nord.

"Pas de matière à se réjouir pour la gauche", a estimé l'ex-ministre Benoît Hamon sur twitter. "Un avertissement très fort a été donné au premier tour", a renchéri le député Pouria Amirshahi. "Après le deuxième tour, "il faudra comprendre pourquoi nous avons perdu l'électorat populaire", a réagi l'ex-ministre François Lamy.

"L'extrême droite n'est pas la première formation politique de France (...) Je m'en félicite car je me suis personnellement engagé", a déclaré le Premier ministre, qui a battu campagne en pilonnant le parti de Marine Le Pen. "Il y a une poussée du FN, elle est là, mais elle est loin de ce que prédisaient les sondages", a déclaré à l'AFP Christophe Borgel.

- Appel au rassemblement de la gauche -

Il a également souligné que face à la forte division de la gauche, l'appel au vote "utile" dès le premier tour avait "marché dans certains endroits", comme en Haute-Garonne, en Gironde ou certains zones de l'Hérault. Mais "il y a toute une série d'endroits où la gauche est éliminée", a-t-il convenu, citant l'Ain, l'Aisne, le Gard ou encore le Nord.

Une division regrettée par beaucoup: "Nous aurions mieux résisté si l'ensemble de la gauche s'était rassemblé autour du PS", a souligné M. Bartolone.

Chez les membres du gouvernement en lice, Patrick Kanner (Ville), Ségolène Neuville (Personnes handicapées) et André Vallini (Réforme territoriale) sont en ballottage favorable. Jean-Michel Baylet, président du PRG, président sortant du Tarn et Garonne, a été réélu.

Tous les responsables ont appelé au rassemblement de la gauche pour le second tour et au désistement républicain en cas de duel UMP-FN.

La question est de savoir comment l'électorat de gauche va réagir dans ces deux cas de figure. Mais aussi comment l'électorat frontiste va se déterminer en cas de duel PS-UMP. Pour le politologue Stéphane Rozès (Cap) et l'universitaire (proche de l'aile gauche du PS) Rémi Lefebvre, l'électorat FN se reportera plus volontiers vers la droite.

Au-delà du second tour et des résultats pour les conseils généraux, se profile un autre enjeu pour les socialistes: le congrès du PS (début juin), pour lequel la majorité sortante autour de M. Cambadélis espère qu'il se déroulera sans trop de remous. Mais les "frondeurs" entendent peser. Dimanche soir, l'un d'eux, le député Christian Paul, faisait valoir "l'urgence, après le second tour, à faire évoluer les choix de politique économique, et d'imaginer des politiques nouvelles, pour réformer une majorité".

Dans une projection établie à partir d'un historique électoral de chaque canton, Opinionway table sur 71 départements "probablement à droite", 19 "probablement à gauche" et 3 "sans majorité". La gauche détenait jusqu'alors 61 départements sur 101.

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Afp via yahoo :: lien
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