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Près de 6 Français sur 10 contre un retour des écologistes au gouvernement
Près de 6 Français sur 10 sont contre un retour des écologistes au gouvernement, mais la quasi-totalité des sympathisants d'EELV souhaiteraient ce retour, selon un sondage Odoxa pour "CQFD" d'iTELE et Le Parisien-Aujourd'hui en France, publié vendredi.
Ainsi 59% de sondés ne veulent pas que les écologistes réintègrent l'exécutif, après le départ de Cécile Duflot et Pascal Canfin il y a près d'un an, contre 40% qui souhaitent ce retour. 1% ne se prononce pas.
Sans surprise, les sympathisants de droite sont massivement (79%) contre une telle hypothèse. A gauche, alors que les élus s'interrogent dans l'optique d'un remaniement après les élections départementales, les sympathisants de gauche sont 66% à souhaiter le retour des écologistes. Parmi eux, les sympathisants EELV le souhaitent à 92%.
"Le divorce est bel et bien consommé entre Cécile Duflot et sa base électorale, ce qui lui rend la tâche particulièrement difficile si elle souhaite se présenter à nouveau à l'élection présidentielle", estime Céline Bracq, directrice générale d'Odoxa, dans son commentaire de l'étude.
L'ex-secrétaire nationale d'EELV a en effet écarté tout retour des écologistes au sein du gouvernement dans un interview lundi à Libération, alors que certains poids-lourds de son parti ont un avis diffrérent. Le fossé se creusant au sein du parti, l'hypothèse d'une scission a même été évoquée.
Interrogés justement sur ce risque d'implosion, les Français l'estiment possible à 60% (46% "probablement", 14% "certainement) contre 39% non (34% "probablement pas", 5% "certainement pas"). 1% ne se prononce pas.
De droite (70%) ou de gauche (54%), les sondés l'envisagent tous. Chez les sympathisants écologistes en revanche, les tenants de ce scénario sont minoritaires (36%). Près des deux tiers ne l'envisagent pas (64%, dont 58% probablement pas et 6% certainement pas).
Les Français "pointent également ce risque pour le PS (exactement dans les mêmes proportions en février) et plus encore pour l'UMP (à 68% en novembre dernier) car les crises idéologiques et personnelles sont également intenses au sein de ces deux partis", relève Mme Bracq.
L'enquête a été réalisée par internet les 12 et 13 mars auprès d'un échantillon de 1.008 personnes de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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