Ne pas baisser la garde. Les «comités de vigilance» des onze villes tombées aux mains du Front national ou de ses alliés, lors des élections municipales, se réunissent dimanche à Fréjus (Var), dirigée par le frontiste David Rachline. A l’appel du Forum républicain de Fréjus, mais aussi de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de SOS Racisme.

Ces collectifs, rassemblant citoyens, associations et politiques, entendent dresser un premier bilan des politiques locales menées par les élus FN. Et montrer que, dans les actes, le parti n’a pas changé. «On en a la preuve tous les jours», martèle Sacha Reingewirtz (UEJF). Autre mission poursuivie par les organisateurs : coordonner les «opposants républicains» des onze villes FN. «Tous les comités de vigilance n’en sont pas au même stade. Dans certaines villes, l’opposition républicaine est laminée. Il faut tout reconstruire», observe Elsa Di Méo, la candidate socialiste défaite à Fréjus, avec cette certitude : «On ne peut plus faire de l’opposition bête et méchante.»