Le président Obama a soumis au Sénat la candidature du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Moscou Le président Obama a soumis au Sénat la candidature du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Moscou John Tefft. L’ancien ambassadeur américain en Lituanie, en Géorgie et en Ukraine a reçu l’agrément du MAE de Russie le 9 juillet.

Jusqu’à ce jour les Etats-Unis doutaient que Moscou accepte l’arrivée de M. Tefft, connu comme un « praticien des révolutions de couleur » en Europe de l’Est. Or contrairement aux attentes le Kremlin a accepté assez vite sa venue.
« Il ne faut pas regarder tout sous une optique négative, estime le politologue américain et expert connu de l’Europe de l’Est, le professeur à l’Université de Moscou, Marc Sloboda. Certes, John Tefft ne sympathise pas avec la Russie, toutefois, une attitude personnelle n’est pas la principale qualité d’un diplomate dans le pays où il est nommé, même si elle est louable. »
« Considérez cette nomination d’un autre point de vue. Elle indique une certaine nouvelle approche. De la part de l’administration Obama nous voyions jusque-là une attitude tout à fait autre envers les postes diplomatiques. Et cela à une échelle beaucoup plus grande qu’une approche de toute autre administration. Au lieu des diplomates de carrière, le président Obama nommaient des fonctionnaires loyaux au Parti démocrate, qui ne se distinguaient que par le montant de leurs contributions aux fonds électoraux. Ces personnes-là ne connaissaient ni la culture, ni l’histoire, ni les traditions des pays où elles étaient nommées et ne parlaient pas leurs langues. »
John Tefft, en effet dépasse de loin pour ses qualités professionnelles ses prédécesseurs. Historien par sa formation, il a à son compte plus de 40 ans de fonction diplomatique. De 1996 à 1999 M. Tefft est chef adjoint de la mission diplomatique des Etats-Unis à Moscou. Ce n’est qu’après qu’il est envoyé comme ambassadeur en Lituanie, en Géorgie et en Ukraine.
De la part de Barack Obama on entend beaucoup de « musique militaire », mais le livret de cette musique ne fait pas tellement peur. Et M. Tefft vient en Russie pas du tout pour achever de détruire ce qui reste encore des relations russo-américaines, commente cette nomination Dimitri Simes, président du Centre Nixon à Washington et éditeur de la revue The National Interest.
« Tous les grands problèmes et les priorités essentielles (du deuxième mandat) du président Obama ont un caractère politique interne. L’Ukraine détourne son attention. A cause d’elle il essuie une pluie de critique. De là son aspiration à se montrer résolu et ferme. A créer l’impression que la Russie cède sous la pression américaine, que les chars russes ne franchissent pas la frontière ukrainienne uniquement à cause de cette pression. A cause de la menace des sanctions. L’administration aboie plus qu’elle ne mord. »
Jusqu’à ce jour les Etats-Unis doutaient que Moscou accepte l’arrivée de M. Tefft, connu comme un « praticien des révolutions de couleur » en Europe de l’Est. Or contrairement aux attentes le Kremlin a accepté assez vite sa venue.
« Il ne faut pas regarder tout sous une optique négative, estime le politologue américain et expert connu de l’Europe de l’Est, le professeur à l’Université de Moscou, Marc Sloboda. Certes, John Tefft ne sympathise pas avec la Russie, toutefois, une attitude personnelle n’est pas la principale qualité d’un diplomate dans le pays où il est nommé, même si elle est louable. »
« Considérez cette nomination d’un autre point de vue. Elle indique une certaine nouvelle approche. De la part de l’administration Obama nous voyions jusque-là une attitude tout à fait autre envers les postes diplomatiques. Et cela à une échelle beaucoup plus grande qu’une approche de toute autre administration. Au lieu des diplomates de carrière, le président Obama nommaient des fonctionnaires loyaux au Parti démocrate, qui ne se distinguaient que par le montant de leurs contributions aux fonds électoraux. Ces personnes-là ne connaissaient ni la culture, ni l’histoire, ni les traditions des pays où elles étaient nommées et ne parlaient pas leurs langues. »
John Tefft, en effet dépasse de loin pour ses qualités professionnelles ses prédécesseurs. Historien par sa formation, il a à son compte plus de 40 ans de fonction diplomatique. De 1996 à 1999 M. Tefft est chef adjoint de la mission diplomatique des Etats-Unis à Moscou. Ce n’est qu’après qu’il est envoyé comme ambassadeur en Lituanie, en Géorgie et en Ukraine.
De la part de Barack Obama on entend beaucoup de « musique militaire », mais le livret de cette musique ne fait pas tellement peur. Et M. Tefft vient en Russie pas du tout pour achever de détruire ce qui reste encore des relations russo-américaines, commente cette nomination Dimitri Simes, président du Centre Nixon à Washington et éditeur de la revue The National Interest.
« Tous les grands problèmes et les priorités essentielles (du deuxième mandat) du président Obama ont un caractère politique interne. L’Ukraine détourne son attention. A cause d’elle il essuie une pluie de critique. De là son aspiration à se montrer résolu et ferme. A créer l’impression que la Russie cède sous la pression américaine, que les chars russes ne franchissent pas la frontière ukrainienne uniquement à cause de cette pression. A cause de la menace des sanctions. L’administration aboie plus qu’elle ne mord. »