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Vendredi, 11 Juillet 2014
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Tensions et démissions au sein du parti de Jean-Luc Mélenchon
Sophie de Ravinel
Intérieur
Plusieurs responsables du Parti de gauche ont fait le choix de quitter les instances nationales, protestant contre des «dérives» et qui nuisent au bon fonctionnement du parti. Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon broie du noir.


Chateau


Corinne Morel Darleux a pris une décision «douloureuse» pour elle mais «lucide et mûrement réfléchie»: quitter la direction nationale du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Cette conseillère régionale Rhône-Alpes, jusqu'ici secrétaire nationale à l'écosocialisme au PG, explique dans un mail envoyé en interne le 25 juin que «trop de dérives sont apparues depuis un an dans notre fonctionnement collectif au sein du Bureau national et du Secrétariat national» et qu'elles «nuisent à notre efficacité, à la clarté de notre ligne et de notre stratégie». Cette associative, passée par le petit courant écologique Utopia du PS, avait rejoint Mélenchon au PG en 2008. Elle a contribué à verdir le drapeau rouge. Si cette militante engagée fait le choix de rester au sein du PG, elle souligne l'importance «d'engager une vaste réflexion» dans ce parti «sur ses structures militantes, ses formes d'intervention et ses outils d'élaboration programmatique, tout en se tenant loin des logiques d'appareil».
Les tensions au sein du PG sont apparues au grand jour lors du dernier conseil national de la mi-juin, marqué par les durs échecs aux municipales et aux européennes. Morel Darleux les analyse comme «un double désastre national» avec «la conversion désormais totale et affichée du PS au libéralisme et l'ancrage du Front national dans le paysage politique». «Force est de constater, reconnaît-elle, que le Front de Gauche et le PG n'ont pu ni s'y opposer ni en tirer parti.»

Un petit parti au fonctionnement extrêmement centralisé

Le 20 juin, une autre secrétaire nationale, Laurence Pache, a elle aussi fait part de sa démission des instances nationales du PG. Elle n'est «plus en accord avec ses méthodes de travail et de fonctionnement». Cette conseillère régionale du Limousin reste attachée à son parti mais ne se sent pas «plus en mesure de gérer» les «dysfonctionnements» du PG qui ont été révélés «au grand jour». D'autres membres du Bureau national ont publiquement dénoncé les «pratiques» à la direction d'un petit parti au fonctionnement extrêmement centralisé, déjà secoué par de nombreux départs ces dernières années.
Interrogé par Le Scan, Jean-Luc Mélenchon, qui vient de faire sa rentrée au Parlement européen, n'a pas souhaité réagir. Alexis Corbière, un de ses proches, secrétaire national du PG, se refuse lui aussi à commenter les courriers, assurant seulement qu'il n'y a «aucune tension particulière». A peine évoque-t-il la «fatigue» de certains... Un autre membre de la direction du PG assure qu'il ne s'agit que de «tensions interpersonnelles…» En particulier entre la porte-parole Raquel Garrido et Corinne Morel Darleux. D'autres évoquent des dissensions sur l'attitude à avoir vis-à-vis d'Europe Ecologie-Les Verts.

Mélenchon broie du noir

Pascale Le Néouannic, membre de la direction du PG, veut convaincre que «les tensions sont conjoncturelles et pas politiques». «Cela fait cinq ans que l'on est en non-stop au PG et certains ont besoin de se poser.» Conseillère régionale d'Ile-de-France, elle est d'ailleurs personnellement touchée. «Je vais, dit-elle, me désengager de la moitié de mes commissions et proposer que quelqu'un commence à me succéder au Bureau national. Il faut savoir passer la main». Son départ ne se ferait pourtant pas sans bruit… Contrairement aux démissionnaires actuelles qui n'appartiennent pas à l'étroit canal historique du PG, l'ex-compagne de Jean-Luc Mélenchon fait partie du cercle rapproché.
Cette situation ne va pas contribuer à réconforter l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, qui broie du noir depuis les élections. Confirmant un indiscret de L'Express, l'ex-député européen Philippe de Villiers raconte avoir eu un sombre échange avec Jean-Luc Mélenchon en mai au Parlement européen. «J'ai de l'estime pour lui, indique Villiers. Et nous étions d'accord pour dire qu'il n'y a plus aucune place pour les idées en politique aujourd'hui, seulement pour les postures marketing. Ce n'est plus qu'un milieu de pourriture…»

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Le Figaro :: lien
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