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Régionales : des accords de fusion à gauche dans la plupart des régions
Au lendemain du premier tour des régionales, où le FN a réalisé une percée historique, le second tour est déjà dans toutes les têtes. Le parti de Marine Le Pen arrive premier dans six régions sur treize.
Le PS veut rester optimiste pour l'Ile-de-France. Claude Bartolone (25,2 %) pense qu'avec les voix des écologistes et celles du Front de gauche, il peut gagner face à Valérie Pécresse (30,5 %). Mais là aussi, le report des voix n'est pas automatique et la dynamique dépendra des discussions d'entre deux tours. Si le PS va se retirer en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, deux régions où le parti se classe en troisième position, le candidat socialiste dans le Grand Est - distancé par les candidats du FN et des Républicains - a annoncé qu'il se maintiendrait malgré la consigne du parti.
Les Républicains ont quant à eux réuni leur bureau politique en fin de matinée. Tous les responsables n'était pas sur la même ligne que Nicolas Sarkozy qui refuse toute fusion ou tout retrait de liste pour contrer le FN.
Alors que les listes socialistes en PACA et dans le Nord-Pas-de-Calais, arrivées en 3e position derrière le FN et la droite, ont accepté de se saborder, seule celle du socialiste Jean-Pierre Masseret, dans le Grand Est (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne) a décifé de se maintenir contre la consigne du patron du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Dans la soirée, le Premier ministre Manuel Valls a trés clairement appelé à voter à droite dans les trois régions concernées pour faire barrage au FN. Dans le même temps, Nicolas Sarkozy défendait sa décision de ne retirer aucune liste, notamment en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, où la liste LR est arrivée 3e, derrière le FN et le PS.
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