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Régionales en Bretagne : pas de fusion entre le PS et EELV, annonce Le Drian
Jean-Yves Le Drian, largement en tête pour le second tour des élections régionales en Bretagne, a annoncé ce mardi lors d'une visite dans le Finistère qu'il n'y aurait pas fusion de sa liste avec celle des écologistes d'EELV, faute d'un accord cohérent.
Dans un communiqué, son équipe de campagne a précisé mardi que «les exigences d'Europe Ecologie n'ont pas permis d'aboutir à une entente équilibrée au regard des scores obtenus au premier tour», et assure que son ambition pour dimanche «reste le rassemblement le plus large possible des forces de progrès, régionalistes et écologistes».
«J'ai fait une liste de rassemblement dès le premier tour», a déclaré à des journalistes le ministre de la Défense, en marge d'une visite du volailler Doux à Châteaulin. «Dès le premier tour, j'avais autour de moi des socialistes, des communistes, des radicaux, des régionalistes, des écologistes, des vrais écologistes», a précisé Jean-Yves Le Drian. «Manifestement, les Bretonnes et les Bretons ont trouvé que cette force de rassemblement avait un sens, et on ne peut s'élargir que si on est dans la cohérence et dans la cohésion», a poursuivi le ministre-candidat.
EELV dénonce «le sectarisme» de Le Drian
«En Bretagne, c'est malheureusement le sectarisme de la tête de liste socialiste qui l'a emporté», a dénoncé Emmanuelle Cosse dans un communiqué. «Jean-Yves Le Drian a fait le choix d'exclure la liste écologiste portée par René Louail d'un accord de second tour», a précisé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts
«Nous sommes écoeurés», a pour sa part réagi auprès David Cormand, secrétaire national adjoint d'EELV chargé des élections. «Il avait déjà fait le coup en 2010, c'est une caricature de baron local, la région lui appartient», a-t-il ajouté. «C'est la seule région où un membre du gouvernement conduit une liste, c'est la seule région où il y a un refus de rassemblement», a-t-il dénoncé. La porte-parole du PS Juliette Méadel a dit «regretter» cette absence d'accord, tout en évoquant un «micro-climat breton» qui «ne remet pas en cause l'unité de la gauche dans les autres régions».
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