De moins en moins de jeunes Israéliens veulent devenir officiers de carrière, compte tenu de la baisse de prestige de l’armée après ses revers au Liban, rapportait récemment le quotidien israélien Maariv.

Cette désaffection touche en premier lieu des unités non combattantes, alors que le taux d’engagement reste élevé dans les commandos d’élite, selon le journal israélien.

Le nombre de volontaires dans l’armée de métier a baissé de plus de la moitié ces dernières années, précise le journal. Le département du personnel ne parvient à recruter que huit candidats pour dix postes, celui de la logistique a seulement six candidats pour dix postes et celui des transmissions six candidats pour dix postes, selon des statistiques de l’armée révélées par le Maariv.

Selon des rapports militaires internes, cette désaffection est également causée par l’attrait du secteur privé qui offre des salaires bien supérieurs et le fait que l’armée de métier a dû effectuer ces dernières années des compressions de personnel.

Plus d’un quart des jeunes Israéliens ont en outre échappé cette année à leurs obligations militaires, selon des chiffres officiels publiés en novembre. Les ultraorthodoxes, qui peuvent légalement troquer le service militaire contre des études religieuses, représentent 11 % de ce total, tandis que 7 % des appelés sont exemptés pour des raisons de santé, 5 % à cause de leur casier judiciaire et 4 % parce qu’ils résident à l’étranger. De même source, 35 % des jeunes filles échappent au service militaire de deux ans pour des raisons religieuses.