Le nombre de pauvres en Israël a augmenté en 2011 alors que le pays, membre de l'OCDE, accuse le plus grand écart de revenus entre les riches et les pauvres.

Les chiffres publiés ce jeudi par l'Institut national d'assurance (le Bitouah Leumi), mettent en lumière une autre tendance : l'augmentation du pourcentage de salariés parmi les personnes pauvres.

Quasiment un quart de la population du pays - 1.830.000 Israéliens dont 861.000 enfants -vivent en dessous du seuil de pauvreté, deux chiffres en hausse, soit 24.000 enfants de plus et un total de 60.000 personnes supplémentaires qui glissent dans la pauvreté par rapport à 2010.

Pour les fonctionnaires de l'Institut national d'assurance, ces chiffres n'ont rien de surprenant, le nombre de personnes ayant recours au chômage ou à l'aide sociale n'accusant pas une hausse spectaculaire.

En revanche, ce qui l'est plus et suscite leur inquiétude, c'est l'incapacité d'Israël à combler le fossé entre pauvres et riches ; pire, il n'en finit pas de se creuser.