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Mercredi, 17 Décembre 2014
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Grèce: premier tour d'une élection présidentielle à gros enjeu
Rédaction
International
Les députés grecs votent mercredi pour le premier tour d'un scrutin présidentiel dont dépend le sort du gouvernement et de la politique d'austérité menée depuis 2010, car il y aura des législatives anticipées si le Parlement échoue à désigner le chef de l'Etat.

Cette élection au suffrage indirect a donné lieu à une escalade verbale ces derniers jours entre la coalition conservateurs-socialistes du Premier ministre Antonis Samaras, au pouvoir depuis juin 2012, et le parti de gauche Syriza, favori des sondages.

L'ambiance du premier tour, devant les 300 députés de la Vouli, le parlement grec, devrait être nettement plus sobre puisque le vote se déroule sans débat préalable, à partir de 19h00 locales (17h00 GMT).

Le vote sera suivi avec attention en Europe où l'avenir de la Grèce, convalescente après six années de la pire récession de son histoire, n'est pas scellé.

Le gouvernement sait qu'il ne fera pas élire dès mercredi son candidat au poste honorifique de président de la République, car il n'a aucune chance de réunir les 200 voix nécessaires au premier comme au deuxième tour, prévu le 23 décembre.

Si aucune majorité ne se dégage au troisième tour du 29 décembre, où le seuil est abaissé à 180 voix, des législatives anticipées seront organisées d'ici février. Le parti de gauche radicale Syriza, opposé à la politique d'austérité du gouvrenement depuis 2010, est d'ores et déjà donné favori.

Les marchés grecs, pris de court la semaine dernière quand le gouvernement a annoncé qu'il avançait de deux mois l'élection, avaient semblé paniquer à la perspective d'un échec du seul candidat à la présidence, l'ancien ministre et commissaire européen Stavros Dimas.

La bourse d'Athènes avait cédé plus de 20% en quatre séances et n'a pas récupéré depuis, clôturant encore sur une baisse de 0,26% mardi.

- Une Grèce arrimée à l'Europe -

Si l'agitation des marchés a un goût de déjà vu en 2011 ou 2012, au plus fort de la crise de la dette grecque, "la situation budgétaire de la Grèce n'a rien à voir avec 2012", relève Thibaut Mercier, analyste chez BNP Paribas.

Elle affiche une prévision de croissance à 2,9% en 2015, de déficit public de 0,2% du PIB en 2015 contre 15% il y a cinq ans, un excédent primaire (hors service de la dette) de 3%.

Et "le canal de contagion au reste de la zone euro est pour l'instant grandement réduit", observe Thibault Mercier.

"La place de la Grèce est dans l'Europe. Cette place n'est plus remise en question comme elle l'a été dans le passé", a insisté mardi le Commissaire européen à l’Economie Pierre Moscovici lors d'une visite à Athènes où il a souhaité "la consolidation" des efforts menés depuis la mise en œuvre des deux plans de sauvetage du pays.

Ces deux programmes de l'UE et du FMI, octroyés en 2010 puis 2012, ont couplé des prêts d'un montant de 240 milliards d'euros à une extrême austérité budgétaire et un ambitieux catalogue de réformes.

Ces propos plutôt rassurants tranchent avec la véhémence qui s'est emparée de la scène politique grecque depuis l'annonce de la présidentielle.

Le gouverneur de la Banque de Grèce et ancien ministre des Finances Yannis Stournaras a évoqué des risques de "dommages irréparables à l'économie" du fait de l'instabilité politique.Un membre de l'exécutif, Dimitris Stamatis, a qualifié Alexis Tsipras, le leader de Syriza, de "dangereux pour le pays".

Alexis Tsipras a pour sa part estimé le Premier ministre capable de "mettre en scène une fuite des capitaux" pour attiser la peur des électeurs.

Les observateurs tablent sur 160 à 165 voix pour Stavros Dimas au premier tour, alors le gouvernement dispose d'une majorité de 155 sièges, rendant nécessaires de nombreux ralliements d'ici le troisième tour.

Les sept députés du parti néonazi Aube dorée, actuellement en détention provisoire, sur un total de 16 élus, seront extraits de prison pour participer au vote.

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Afp via nouvel obs :: lien
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