Le secrétaire d’État américain John Kerry a accusé ce mercredi la Syrie et la Russie d’appliquer de manière sélective l’accord de cessation des hostilités conclu en février dernier, alors que se poursuit sans relâche l’offensive des forces gouvernementales pour reprendre la grande ville d’Alep dans le nord du pays. « Nous n’allons pas rester sans rien faire pendant qu’Assad continue à attaquer Alep et que la Russie continue à le soutenir dans cet effort », a prévenu le chef de la diplomatie américaine lors d’une conférence de presse.





En fait, les rodomontades américaines sont la conséquence des progrès des forces loyales au régime légal et légitime de Bachar el-Assad. Les quartiers d’Alep, tenus par la rébellion soutenue par les États-Unis et les Occidentaux malgré la présence de groupes terroristes en leur sein, sont menacés d’isolement total depuis l’intensification ces derniers jours des frappes menées par les forces du régime contre la seule route d’accès à ces zones où vivent encore 200 à 300 000 habitants.

Malgré tout, le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir qu’à l’initiative de la Russie, « un ‘régime de silence’ est entré en vigueur à Alep pour 48 heures le 16 juin à minuit (21 heures en France) afin de réduire le niveau de violence armée et stabiliser la situation ».