Yann de Kerguezec est en charge de l'actualité internationale pour Breiz Atao

C’est en tout cas ce qu’ont fait comprendre aux milices armées de la capitale ukrainienne les autorités, en fixant une date limite pour “rendre leurs armes” au “gouvernement”. L’ambassadeur français en Ukraine, Alain Rémy, a souligné que c’était là un impératif avant tout début d’aide financière – comprendre “afflux de pots de vin” – de la part de l’UE. La pression s’accentue donc sur les janissaires pro-occidentaux en place pour qu’ils se débarrassent des idiots utiles du coup d’état du 22 février.






Il faut dire que la mise au pas du pays par ses parrains de l’Ouest est bien engagée : l’exécutif en place fait face à une faillite générale et a un besoin désespéré d’argent. Il a donc annoncé, qu’il allait bientôt augmenté les prix des tarifs du gaz de 40%, le seul résultat tangible de l’aventure pilotée par la représentante des USA en Europe, la juive Victoria Nuland.



Si le peuple ukrainien va donc devoir faire face aux conséquences de l’aventurisme israélo-états-unien, en revanche la clique au pouvoir entend faire fructifier son investissement et les aides occidentales vont s’y prêter à merveille.



La tactique de neutralisation des milices est somme toute des plus classiques : intégration dans une “garde nationale” d’où le gouvernement – conseillé par l’Ouest – pourra soigneusement gérer la qualité du recrutement et des promotions.



Les FFI et FTP avaient été intégrés de la même façon dans l’armée française en 1945, avant d’être envoyés se faire liquider en Indochine.