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Après le soutien-gorge ? La petite culotte ?
L’Association de la presse étrangère en Israël a dénoncé des “humiliations” qu’ont fait subir des agents de sécurité du bureau de Benjamin Netanyahu à trois femmes journalistes, qui ont dû retirer leur soutien-gorge avant d'être admise a rencontrer le Premier ministre.
“Ce type de traitement est humiliant et injustifié”, écrit l’Association de la presse étrangère (FPA) qui dénonce dans un communiqué “le harcèlement continu de journalistes venus couvrir des événements au bureau du Premier ministre”. La FPA a indiqué qu’elle allait consulter ses membres sur l’opportunité de continuer à couvrir les événements au bureau du Premier ministre israélien.
“C’est l’une des expériences les plus humiliantes de ma vie. J’ai couvert des rencontres présidentielles à la Maison Blanche et je n’ai jamais eu à subir pareil traitement”, a indiqué dans une lettre à la FPA l’une des trois journalistes, Sara Hussein, du bureau de l’AFP à Jérusalem.
Les trois journalistes se sont plaintes après de l’association d’avoir dû déposer leurs soutiens-gorges pour qu’ils passent aux rayons X, ainsi que leurs effets personnels, au vu de leurs collègues et des agents de sécurité.
Elles avaient auparavant subi une palpation où elles avaient été forcées de se déshabiller pour enlever leur soutien-gorge.
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