|
 |
Libye, il semble que le pire est à craindre
Selon le quotidien algérien El Watan du dimanche 8 janvier "le pire est à craindre dans ce pays désormais régenté par des milices armées".
"Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile, le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, a reconnu l’existence de «confrontations militaires» et évoqué, dans la foulée, le risque d’une «sécession», voire même d’une «guerre civile». «Sans sécurité, il ne peut y avoir ni de justice, ni de progrès, ni d’élections. Chacun veut faire sa propre loi (…)», a-t-il averti cette
semaine après un énième refus des «thowar» (révolutionnaires) de reconnaître l’autorité du CNT et de déposer les armes. C’est qu’avec la multiplication des incidents en plein centre de Tripoli, il était difficile à Moustapha Abdeljalil de cacher davantage la réalité. Près de trois mois après la libération, la Libye est, en effet, toujours en
proie à des accrochages sanglants entre rebelles. En l’absence d’une autorité centrale reconnue par tous, la situation a pour effet immédiat de creuser davantage les divisions tribales et régionales."
|
 |
|
 |
|
|