L’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH), a publié récemment une enquête réalisée auprès de 201 DRH, entre le 19 mars et le 7 avril.

Selon cette enquête, 54 % d’entre eux pensent que la loi officiellement relative « à la sécurisation de l’emploi », votée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 avril et entérinant l’accord refusé par les confédérations CGT et FO, a pour objectif premier de flexibiliser l’emploi.

54% encore estiment qu’elle remplit cet objectif, contre 40% qui en doutent et 6% qui s’abstiennent.

Les mesures qui emportent l’adhésion majoritaire des DRH sont les dits « accords de maintien dans l’emploi » créés à l’article 12 visant, selon l’exposé des motifs (article 18 de l’accord) à « aménager temporairement l’équilibre global temps de travail/salaire/emploi » ; les « accords de mobilité » (article 15 de l’accord) selon lequel, d’après CGT et FO, « les salariés pourront être licenciés pour motif personnel en cas de refus de mobilité » ; l’accès au logement facilité pour jeunes et précaires via l’ex « 1% logement ».

Peu appréciées, la taxation des contrats courts et la durée minimale de 24 h pour un temps partiel.

Sont jugées « sans conséquences particulières », par 43 % et 42 %, contre 39 %, la généralisation des mutuelles-santé d’entreprise, la négociation en cas de plan social avec les syndicats sont estimées.

Une minorité de 44 % estime que la loi sécurisera les « parcours professionnels » contre 50%, et 6% d’abstentions.