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Pour un premier mai du peuple et de la nation
Christian Bouchet |
Éditorial
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Comme l’indique depuis quelques jours un pop-up, les animateurs de voxnr.com invitent les lecteurs de notre site à participer au cortège traditionnel du 1 mai, organisé par le Front national, et tout particulièrement à faire délégation commune avec nos amis d’Égalité et réconciliation.
Cela n’a en soit rien d’extraordinaire : nous avons déjà appelé à manifester le premier mai, nous avons déjà invité à participer au défilé du FN.
Cette banalité de notre appel, la récurrence en apparence vaine de cet événement, ne doit cependant pas amener les nôtres à négliger cette manifestation.
En effet, nous avons beaucoup de raisons de montrer notre colère en cette journée des travailleurs.
Colère contre un patronat négrier qui s’associe aux syndicats collabos et aux pires gauchos pour ouvrir plus encore les portes à l’immigration et faire encore plus baisser le coût du travail donc les revenus de tous (1).
Colère contre un président qui a gagné l’élection présidentielle en tenant un discours musclé sur l’identité nationale et sur les valeurs, et qui sitôt élu n’a eu de cesse de donner des gages à la gauche et au lobby immigrationniste.
Colère contre un gouvernement qui n’a plus de français que le nom et qui se comporte en caniche des USA, engageant nos troupes en Afghanistan, s’apprêtant à réintégrer l’OTAN, réduisant le puissance de nos forces armées, etc.
Mais l’expression de la colère n’est pas tout et n’est nullement suffisante.
Ce premier mai doit aussi être un jour d’affirmation. Alors que l’on donne – faussement – le FN en déclin, alors que des journaleux s’emploient encore à salir l’image de son principal dirigeant, il importe que la rue parle et qu’elle affirme : « le peuple national est toujours là ».
Il importe aussi que l’on manifeste une fois encore notre attachement à la nation française qui est, en ces temps difficiles, notre seule protection, bien faible et bien en déclin.
1 – N’oublions pas qu’en 2005, le revenu des 90 % des foyers les moins riches n’est même pas supérieur de 5 % à ce qu’il était en 1998. En revanche, au sein des 5 % des foyers les plus riches, les revenus déclarés ont augmenté de 11 % depuis 1998 ; au sein des 1 % des foyers les plus riches, ils ont augmenté de 19 % ; au sein des 0,1 % les plus riches de 32 %, et au sein des 0,01 % de près de 43 %. Là où le salaire moyen des 90 % de foyers les moins riches stagne avec une croissance de 4 % sur 8 ans, le salaire moyen des 0,1 % et 0,01 % des salariés les mieux payés augmente respectivement de 29 et 41%. |
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