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Couche d'Ozon
Laurent Ozon, qui avait rejoint le Front National lors du congrès de janvier 2011 et qui était alors entré au Bureau politique du mouvement, a démissionné le 14 août de toutes les fonctions qu'il y occupait.
Avant de rejoindre le FN, Laurent Ozon avait été proche de l'extrême-droite sarko-compatible et nationale-sioniste. Cette proximité avait laissé des traces idéologiques importantes chez lui, comme en avaient témoignées ses déclarations inapropriées et politiquement maladroites lors du récent massacre d'Oslo par un activiste néo-con. Elles avaient été utilisées par les médias contre le FN et avaient été l'occasion d'un "rappel à l'ordre" de Laurent Ozon par Marine Le Pen.
Selon le blog Préférence nationale, qui reproduit ses propos, un cadre dirigeant du FN aurait déclaré après cette démission : «On l’avait pris pour qu’il parle d’écologie. Mais il a commencé à vouloir toucher à tout, à être l’éminence grise de Marine… C’est un type qui a une très haute opinion de lui-même. Il se voyait candidat des Identitaires à la présidentielle, et c’est leur refus qui a entraîné sa rupture avec eux. (...) On a quand même eu le temps de se rendre compte que c’est un type instable, un claqueur de portes. On s’est renseigné et partout on nous a signalé ce trait de caractère.»
Alors que du côté des partisans de Marine Le Pen on affirme que «ce n’est pas vraiment le genre de la maison que de retenir ceux qui veulent la quitter », Bruno Gollnisch quant à lui a déclaré : «Laurent Ozon est un garçon intéressant, je l’encourage à rester au Front National.»
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