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11 novembre : qu'a-t-on « réhabilité ?
Claude Bourrinet |
Intérieur
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Le ministre des Anciens combattants, Kader Arif, a annoncé qu'il attribuait la mention "Mort pour la France" à un soldat français fusillé en octobre 1914 après avoir été accusé de désertion.
Environ 800 soldats français ont été fusillés, pendant la Grande Guerre, pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crimes de droit commun. Des réhabilitations ont pu être prononcées dès 1934.
Faut-il rappeler que les bonnes âmes qui se penchent avec compassion sur le sort de ces hommes, dont certains ont certainement été exécutés de façon injuste, appartenaient justement à ces partis, de gauche comme de droite, qui ont envoyé les Français à la boucherie, et n'ont rien fait pour l'empêcher ? Les socialistes, comme les anarchistes ou les syndicalistes ont, en effet, dans leur majorité, rejoint les rangs de l' « Union sacrée » avec la droite. Il est maintenant facile de faire la leçon.
En outre, même si la guerre de 14-18 fut, il faut en convenir, une absurdité, et un crime contre l'Europe, assassinat fatal, qui initia son déclin, et l'irrésistible ascension des Etats-Unis d'Amérique, comment concevoir une armée qui n'emploierait pas, en cas de guerre, des mesures coercitives pour empêcher les désertions ? Poser une telle question est déjà prendre la mesure de la déchéance actuelle de notre Nation, et du nihilisme qui a détruit non seulement le bon sens, mais les simples réflexes de survie élémentaire.
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