Ségolène Royal risque d'être déçue. Le projet de mettre en place de portiques de sécurités sur les quais dans toutes les gares de France ne verra pas le jour, rapporte La Tribune jeudi.

Une initiative prise pour les trains Thalys après les attentats du 13 novembre et que la ministre en charge des Transports voulait étendre aux TGV, TER ou certains RER.

Par ailleurs, le projet d'expérimenter ce type de portiques à l'entrée des gares et non sur les quais a aussi été abandonné, a prévenu le directeur général de Gares & Connexions, le gestionnaire des gares en France. Le renforcement de la sécurité devrait prendre d'autres formes. Les solutions envisagées sont notamment la vidéo et l'utilisation «à fond (des) nouvelles technologies». De la technique qui sera couplée à un renforcement des moyens humains.

Un effet d'annonce

L'exemple des files d'attentes observées sur les quais des Thalys a motivé les autorités à ne pas réaliser l'expérience, par crainte de créer des zones à risque. L'idée d'avancer l'heure d'embarquement pour éviter ces bouchons n'a pas été retenue pour des raisons commerciales.

L'installation des portiques en gare ne concernait jusqu'à présent que les quais du Thalys de Paris et Lille. Une mesure plus coûteuse qu'utile pointait un rapport sénatorial. Du côté de Gare & Connexions, un cadre nous confiait en février qu'il s'agissait d'un simple «effet d'annonce» quasiment impossible à mettre en oeuvre.