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Mercredi, 27 Août 2014
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Un gouvernement Valls II uni sur l’orientation économique, mais fragile au Parlement
Elsa Freyssenet
Intérieur


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L’ancien conseiller économique de François Hollande, Emmanuel Macron, remplace Arnaud Montebourg. Najat Vallaud-Belkacem devient la première femme ministre de l’Education nationale.

Le chef de l’Etat avait demandé mardi matin au Premier ministre de « composer un gouvernement de clarté sur la ligne, les comportements, la composition et la majorité ». S’agissant de la « clarté de la ligne », le gouvernement Valls II présenté ce mardi la démontre en tous points. A commencer par le choix du successeur d’Arnaud Montebourg à Bercy : c’est l’ancien Monsieur économie de l’Elysée Emmanuel Macron, qui hérite du poste. L’ex-banquier d’affaire de la banque Rothschild est l’un des inspirateurs du pacte de responsabilité. Déjà pressenti en avril dernier par Manuel Valls pour rejoindre le gouvernement, il s’était vu opposer un veto de François Hollande qui considérait que la politique est d’abord affaire d’élus. Cette fois, le président a passé outre.

Des nominations calculées


Il s’est aussi offert un symbole de renouvellement avec les promotions de Fleur Pellerin (Culture et communication) et surtout de Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale, qui poursuit son ascension éclair en devenant la première femme à ce poste. Parce que la politique est aussi affaire de psychologie, le porte-parole des députés PS Thomas Thévenoud, élu de Saône-et-Loire qui entretient de bonnes relations avec Arnaud Montebourg tout en restant légitimiste, fait son entrée au gouvernement comme secrétaire d’Etat au Tourisme, au Commerce extérieur et aux Français de l’étranger. Alain Vidalies, proche de Jean-Marc Ayrault et ancien soutien de Martine Aubry, fait lui son retour dans l’équipe.

Des nominations calculées mais pas de nature à consolider la base parlementaire du gouvernement subitement rétrécie par les départs de lundi. Les Radicaux de gauche conservent leurs ministres aux mêmes postes. Sollicités, les écologistes ne rejoignent pas l’équipe qui ne comptent pas non plus de nouveaux fidèles de Martine Aubry.

« Une cohabitation entre deux gauches »


A l’Assemblée, les majorités s’annoncent donc aléatoires. Même avec les Radicaux de gauche, la majorité tient à 16 voix (sans le renfort des écologistes). Or le nombre de frondeurs du PS a oscillé entre 41 (fin avril sur le plan d’économie de 50 milliards) et 33 (début juillet, sur le budget rectificatif de la sécurité sociale). Il faudra donc compter sur des voix écologistes toujours incertaines. Parmi les socialistes, les animateurs de la fronde espèrent bien élargir leur périmètre à des fidèles de Benoît Hamon (une dizaine) jusque-là disciplinés, ou à d’autres élus ébranlés par l’absence de résultat et ce qu’ils considèrent comme un signal de fermeture politique envoyé par le gouvernement. « Il y a désormais une cohabitation entre deux gauches au sein même du PS », souligne le député de la Nièvre Christian Paul, qui assène en direction de l’exécutif : «  La réponse par la purge est un aveu de faiblesse extraordinaire ».

A l’Elysée, on se rassure avec les propos mesurés tenus par Benoît Hamon lundi soir : « Je ne vais pas entrer dans l’opposition ». «  Il y a un bon usage à faire de Hamon au Parlement » , insiste un ministre, qui estime qu’il sera plus aisé de discuter avec l’ex-ministre de l’Education qu’avec les animateurs actuels de la fronde. Voilà pour ceux qui positivent. Mais telle n’est pas l’ambiance prédominante au gouvernement et au Parlement. « Quel pataquès, la situation s’est emballée », soupire un autre ministre. « Nous les députés, on a pris un 33 tonnes dans la figure hier », lâche un élu.

Recourir à l’article 49.3

Manuel Valls a décidé de prendre de front la difficulté. Il a annoncé ce mardi soir sur France 2 qu’il sollicitera un vote de confiance à l’Assemblée alors que rien ne l’y oblige. Pour les projets de loi qui suivront, à commencer par le budget 2015, tous les scénarios circulent au sein du gouvernement et dans la majorité. Le recours à l’article 49.3 (qui permet l’adoption d’un texte sans vote), jusqu’à présent exclu par François Hollande et Manuel Valls ? « C’est sous Rocard qu’on a le plus souvent utilisé cet article et on dit aujourd’hui qu’il a fait les réformes les plus efficaces. Le moyen d’y arriver importe peu », déclare désormais le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, un fidèle du Premier ministre. Un ministre proche du chef de l’Etat va plus loin. « Allons-y franchement : gouvernons par ordonnance. Il ne faut pas seulement un gouvernement de combat mais des annonces fortes et des actions rapides ».

En attendant, les dirigeants de la majorité multiplient les appels à l’unité. « Nous avons le droit ni à la division ni à l’échec » a prévenu lundi le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, évoquant le risque d’ « un 21 avril en pire ». Ce mardi le chef de file des députés PS, Bruno le Roux, a averti les élus tentés de basculé dans la fronde : « On sait l’autre politique possible dans ce pays : la politique de la droite, celle qui double la réduction des déficits ». Un proche de Benoît Hamon, le député Régis Juanico explique être prêt à voter la confiance. Mais pour le budget 2015, « on verra... c’est trop tôt ». Il lui fallait lui aussi digérer les dernières 48 heures.

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Les Echos :: lien
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