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On ne peut faire le bien des entreprises que MALGRÉ le MEDEF
Guillaume Duval |
Intérieur
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Les organisations patronales regroupent des dirigeants qui observent davantage la santé de leur entreprise que la situation économique globale. Négligeant la demande intérieure, ils ne se rendent donc pas service.
Si on veut vraiment pouvoir redresser l'économie du pays il faut absolument comprendre quelque chose de simple mais de fondamental : les organisations patronales sont par nature, structurellement, irrémédiablement incapables de formuler des revendications qui soient réellement "bonnes pour les entreprises". Il faut nécessairement faire le bien des entreprises, ou plus exactement de l'activité productive, MALGRE les organisations patronales. Et c'est d'ailleurs ce qu'ont toujours fait partout les vrais sociaux-démocrates.
Le petit bout de la lorgnette
Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que les organisations patronales regroupent des dirigeants qui observent la situation de leur entreprise par le petit bout de la lorgnette. Si le travail coûtait moins cher, si le temps de travail n'était pas régulé, si le droit du travail était allégé, si les délégués syndicaux étaient éliminés… la vie des patrons serait bien sûr nettement plus facile, mais la société serait profondément déstabilisée ce qui serait in fine très défavorable aux affaires. Et surtout, tout ce que les organisations patronales exigent, concourt en réalité à réduire et à rendre plus instable la demande intérieure au sein de l'économie. Au bout du compte, ils pourraient certes faire plus aisément ce qu'ils veulent sans être em… par toutes ces contraintes bureaucratiques mais ils n'auront plus de clients et leurs entreprises ne seront de ce fait guère plus avancées (et surtout leurs salariés seront au chômage)…
Une logique déflationniste mortifère
Cela ne signifie pas bien sûr que n'importe quelle contrainte est en réalité bonne pour les affaires et qu'il ne faut pas simplifier et supprimer en particulier des règles devenues obsolètes. Mais cela signifie que si on veut faire le bien des entreprises (et surtout de l'emploi de leurs salariés), il est absolument indispensable de résister très fermement aux revendications des organisations patronales. Sinon on prend le risque de rentrer dans une spirale récessive et déflationniste mortifère (comme on commence à le voir en France depuis le CICE en particulier).
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