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Mercredi, 28 Octobre 2015 |
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Lagarde (UDI) fustige le "discours dangereux" de Cambadélis sur le front républicain
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a dénoncé mercredi "un discours dangereux" du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à l'approche des élections régionales, assimilable selon lui au "ni-ni".
"Le PS vient d'adopter le ni-ni par la bouche de Jean-Christophe Cambadélis il y a quinze jours, en traçant un signe égal entre Xavier Bertrand et la présidente de l'extrême droite", a jugé le patron de l'UDI, y voyant une position "totalement irresponsable" et un "discours dangereux", lors d'une conférence de presse organisée par l'Association des journalistes parlementaires.
Et le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) de lancer: "Ils ont perdu la tête".
"Je pense qu'ils maintiendront leur liste en créant un habillage qui est que la fusion des listes de gauche pourrait peut-être l'emporter, quitte à favoriser l'élection de l'extrême droite", a encore critiqué le patron de l'Union des démocrates et indépendants, qui pronostique des triangulaires "partout".
"Si M. Cambadélis voulait favoriser un jour un accord entre la droite et l'extrême droite, au moins dans la tête des électeurs, il ne s'y prendrait pas autrement", selon lui.
Interrogé sur le fait que l'UDI était elle-même alliée avec le parti Les Républicains, adepte du "ni-ni", M. Lagarde a répondu que lui ne traçait "pas de signe égal entre le PS et l'extrême droite" et rappelé que l'UDI n'avait jamais varié de position vis-à-vis de l'extrême droite et "n'avait jamais participé au ni-ni".
"Si M. Cambadélis voulait favoriser un jour un accord entre la droite et l'extrême droite, au moins dans la tête des électeurs, il ne s'y prendrait pas autrement", selon lui.
Interrogé sur le fait que l'UDI était elle-même alliée avec le parti Les Républicains, adepte du "ni-ni", M. Lagarde a répondu que lui ne traçait "pas de signe égal entre le PS et l'extrême droite" et rappelé que l'UDI n'avait jamais varié de position vis-à-vis de l'extrême droite et "n'avait jamais participé au ni-ni".
"N'y aurait-il pas des +Machiavel+ au PS pour imaginer que cela leur permettrait d'offrir à François Hollande un 21 avril sans frais?", a-t-il encore interrogé.
A la mi-septembre, Jean-Christophe Cambadélis avait déclaré à Libération: "Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi (tête de liste LR en Provence-Alpes-Côte d'Azur, ndlr) et de Xavier Bertrand (tête de liste LR en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ndlr) sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain".
Mardi, M. Cambadélis s'est défendu de mettre sur le même plan LR et FN.
"La droite veut défaire ce que l'ensemble de la gauche a fait dans les régions et l'extrême droite veut défaire la République. On ne met pas sur le même plan mais, c'est notre combat. C'est notre +et-et+ à nous, face au +ni-ni+ de Nicolas Sarkozy", a développé le numéro un du PS.
"Tant mieux, s'il change d'avis", a commenté M. Lagarde.
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