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Dimanche, 24 Juillet 2016
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Autorités et opposition s'entredéchirent sur la question de la sécurité à Nice le 14 juillet
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ATTENTAT DE NICE - Sandra Bertin ne retire pas un mot de ses accusations. Interrogée par une équipe de France 2 dimanche 24 juillet, la policière municipale maintient ses accusations et réaffirme avoir subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité du 14 juillet à Nice.

Invité sur le plateau du journal, Bernard Cazeneuve a réagit très fermement, regrettant une "campagne de vilenies", des "attaques, insinuations et mensonges". "La justice rétablira la vérité que pour ma part je connais", a réaffirmé le ministre de l'Intérieur, fustigeant les "oiseaux de proie qui tournent autour des 84 victimes" de Nice. "Aucun membre de mon cabinet n'a été en contact avec Mme Bertin", a-t-il insisté.


Bernard Cazeneuve, invité du journal de 20 heures de France 2

Le ministre avait annoncé plus tôt dimanche qu'il allait porter plainte en diffamation.

Cette accusation de la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, qui centralise la vidéosurveillance, s'inscrit dans une polémique sur les moyens policiers déployés sur la Promenade des Anglais le soir de la fête nationale, qui tourne à l'aigre depuis l'attentat qui a fait 84 morts.

Au lendemain de l'attaque au camion, "le cabinet du ministre de l'Intérieur a envoyé un commissaire au CSU qui m'a mise en ligne avec la Place Beauvau", raconte Sandra Bertin dans Le Journal du dimanche. Selon elle, il lui a été demandé un compte-rendu du dispositif policier "et de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points".

"Cette personne m'a alors demandé d'envoyer par e-mail une version modifiable du rapport, pour 'ne pas tout retaper'" et "on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vues à l'écran", accuse Sandra Bertin, également responsable syndicale et cosignataire d'une lettre ouverte déplorant le manque de considération du gouvernement pour la police municipale.

La riposte des autorités

La riposte des autorités a été graduée dimanche. Dans une déclaration à l'AFP, le procureur de Paris, François Molins, a d'abord affirmé que c'est sous sa "seule autorité et pour les besoins de l'enquête en cours que le 15 juillet, deux brigadiers chefs ont été envoyés au CSU de Nice".

L'enquête "relève exclusivement de l'autorité judiciaire", a aussitôt confirmé le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas.

"Contrairement à ce que Mme Bertin affirme, ce n'est en aucun cas 'le cabinet du ministre de l'Intérieur qui a envoyé un commissaire au CSU' ou qui aurait eu des échanges avec elle", a donc conclu la Place Beauvau dans un communiqué, dénonçant de "graves accusations". "En conséquence", Bernard Cazeneuve "porte plainte ce jour pour diffamation".

Enfin, le patron de la police nationale a organisé, fait rare, une conférence de presse au ministère pour garantir que ni le cabinet du ministre ni Bernard Cazeneuve lui-même "n'ont eu à intervenir dans le cadre de cette remontée classique" d'informations. Jean-Marc Falcone a menacé de porter plainte à son tour, "ne pouvant accepter qu'il soit porté atteinte à la réputation" de ses hommes, mais a aussi invité Sandra Bertin à dénoncer nommément le fonctionnaire qui aurait ainsi agi, promettant d'en tirer "toutes les conséquences" si cela était avéré.

"Les polémiques et manipulations qui portent atteinte à la police nationale, à ses dirigeants et à son ministre doivent cesser", a-t-il lancé.

Sans prendre clairement part au débat, le Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) rappelle dimanche que "l'enjeu actuel est de savoir qui est responsable de la tragédie du 14 juillet".

Un débat qui se joue aussi sur le terrain politique

Pour le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, il s'agit d'un "élément de plus" confirmant "l'impression que le ministère de l'Intérieur ne fait pas preuve de transparence", tandis que le Front national y voit un "témoignage accablant" sur une "tentative de dissimulation de la vérité".

De son côté, Bernard Cazeneuve accuse implicitement la droite niçoise de Christian Estrosi (LR), ex-maire, actuel premier adjoint chargé de la sécurité et président de la région Paca, d'être responsable de la polémique. "Les accusations indignes de ce jour s'inscrivent dans la suite des polémiques virulentes que certains élus de Nice ont souhaité entretenir, puis alimenter chaque jour depuis le terrible attentat du 14 juillet", estime le ministre.

"Nous rejetons les accusations scandaleuses du ministre d'instrumentalisation", a rétorqué Christian Estrosi, assurant avoir découvert dans la presse les propos de sa policière municipale.

Au cœur de ces échanges acerbes: le dispositif policier prévu le soir de la fête nationale, quand 30.000 personnes ont assisté au feu d'artifice sur la Promenade des Anglais avant que Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne fauche la foule avec son camion.

Bernard Cazeneuve a dû détailler les moyens déployés après avoir été accusé d'avoir menti par Christian Estrosi, mais aussi par le quotidien de gauche Libération, qui a assuré jeudi qu'une seule voiture de police municipale barrait l'entrée de la zone piétonne sur la célèbre avenue de la Côte d'Azur.

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Rédaction du HuffPost avec AFP :: lien
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