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Fort de 100.000 soutiens, Mélenchon veut "enraciner" son programme dans les esprits
Article mis en ligne par la Rédaction |
Intérieur
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Le député européen et candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche bénéficier de plus de 100.000 soutiens sur internet et expliqué vouloir "enraciner" son programme dans les esprits.
"Ma stratégie va être de nous enraciner. Parce que la vague médiatique, les modes, les effets de surprise vont déferler et, à coup de sondages, de petits événements, beaucoup d'esprits vont chavirer", a déclaré M.
Mélenchon sur France 3.
"Moi, je dois construire en profondeur (...) l'alpha et l'omega de ma campagne, c'est mon programme", a insisté le cofondateur du Parti de gauche.
Le programme du candidat, une reprise actualisée et verdie de "l'Humain d'abord", son projet de 2012 alors qu'il était associé notamment avec les communistes, est à l'heure actuelle soumis à discussion et amendé sur le site internet de sa campagne, dont le slogan est "la France insoumise".
Sur ce site, 100.276 personnes avaient apporté leur soutien à sa candidature dimanche à la mi-journée. Pressenti pour devenir son directeur de campagne, Manuel Bompard s'est félicité sur Twitter de la coïncidence: "Beau symbole: pr le , 100 000 soutiens à la prop. de candidature de JL Mélenchon".
Interrogé sur France3 sur les grands thèmes de la campagne à venir, M. Mélenchon a balayé l'affirmation de Manuel Valls: "L'identité? Franchement, on ne vote pas pour l'identité, on vote pour un programme, ce que nous allons faire pendant cinq ans, quelque chose d'un peu pragmatique, concret, pas dans les nuages".
Il a répété que "la première question à régler, c'est évidemment l'emploi". "Il faut retracer une ligne d'horizon pour la patrie, quelque chose qui nous donne envie de nous lever le matin (...) il faut que chacun puisse retrouver une activité et surtout le pays a besoin de tous ces millions de gens qui savent faire des tas de choses", a-t-il argumenté.
Interrogé sur la manière dont il compte obtenir les 500 signatures d'élus indispensables à sa candidature, l'eurodéputé a assuré qu'il irait voir "toutes les fédérations d'élus" pour leur demander de lui permettre de "présenter (ses) idées aux Français".
"Et si François Hollande se figure qu'il va en avoir fini avec moi et ce que je représente simplement en m'empêchant d'être candidat, il joue avec le feu", a-t-il prévenu.
Le co-fondateur du Parti de gauche, qui a "proposé" sa candidature le 10 février "hors cadre de partis", peut, selon son site de campagne, compter sur la constitution de 940 "groupes d'appui" pour faire campagne sur le terrain. Il aurait également reçu avant le 1er avril, date d'ouverture des comptes de campagne, environ 200.000 euros de dons.
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